C’est dans les années soixante-dix que le nom et l’image d’Hello Kitty sont apparus pour la première fois, sur un petit porte-monnaie rose. Ce personnage a été créé en 1973 par l’illustratrice japonaise Yuko Shimizu avant de faire son entrée sur le marché japonais. Les jouets de la marque se sont rapidement imposés aux États-Unis et dans le monde entier. De nos jours, des millions de produits Hello Kitty sont disponibles, des serviettes aux montres, en passant par les tapis et les posters.
Sanrio, l’entreprise japonaise derrière Hello Kitty, accorde des licences à des entreprises dans le monde entier, leur permettant d’utiliser le nom et l’image de la petite chatte au ruban rose. Dans le même temps, le marché est envahi de contrefaçons, nous apprend Noëlle Wolfs de V.O., représentant de Sanrio pour les marques au Benelux. « Afin de préserver la valeur de la licence de la marque, il est indispensable d’agir contre les contrefaçons. Faute de quoi, les détenteurs de la licence se demanderont pourquoi ils devraient payer. C’est pourquoi Sanrio est si actif en matière de douanes, entre autres choses. »
‘Afin de préserver la valeur de la licence de la marque, il est indispensable d’agir contre les contrefaçons.’
Noëlle Wolfs – V.O. Patents & Trademarks
La douane possède un système capable de détecter les atteintes aux marques et aux modèles. Lorsque la douane démasque des parties suspectes aux aéroports ou dans les ports, le titulaire de la marque (ou le bureau en charge de défendre ses intérêts) en est informé. Des photographies aident à déterminer s’il s’agit d’articles de contrefaçon. Sanrio reçoit presque quotidiennement des signalements de douanes du monde entier. Dès que l’atteinte au droit de la marque est avérée, les articles contrefaits sont détruits sur place.