Henri van Kalkeren
- Mandataire en brevets européens et néerlandais, European Patent Litigator
- Partenaire
Coen Breedveld de Levels Diagnostics – Leyde (Pays-Bas) : « Nous avons vraiment une bonne étude de cas ». Cette start-up, qu’il a lancée avec trois co-fondateurs, développe un test rapide pouvant être utilisé pour montrer si une infection est virale ou bactérienne par le biais de tests sanguins.
« Notre solution est pertinente aux Pays-Bas », explique Coen Breedveld, « mais beaucoup plus aux États-Unis et dans les pays du pourtour méditerranéen. Si vous allez chez votre médecin dans ces pays avec un vague ‘problème avec vos poumons’, on vous prescrira vite des antibiotiques. Celui-ci soupçonne une infection bactérienne mais, s’il s’agit d’une infection virale, ces antibiotiques vous rendront encore plus malade qu’auparavant. Avec ce test, le médecin sait immédiatement quel est le problème. Principal défi et remarque : les médecins généralistes accepteront-ils cette innovation, sont-ils prêts à ajuster leur routine ? »
‘Si nous ne brevetons pas, nous perdons tout.’
Coen Breedveld – Levels Diagnostics
« Pendant mes études de chimie, j’ai suivi la spécialisation ‘Science Based Business’ (activité commerciale à vocation scientifique). L’entrepreneuriat m’a toujours séduit, je voulais aussi m’y lancer après mes études. Et puis, surtout, traduire des connaissances scientifiques en un produit. Grâce à un concours d’idées autoorganisé parmi les étudiants, j’ai obtenu toutes sortes de bonnes idées pour les start-up. C’était le plus intéressant et m’a permis de connaître personnellement les étudiants. Qu’est-ce qui m’a le plus attiré ? C’est vraiment une nouvelle perspective sur un problème. De plus, c’est une question clé, il suffit de faire une recherche sur Internet. »
« Mais avant tout, il fallait savoir si notre nouvelle vision était vraiment inédite et aussi si elle fonctionnait. Nous avons commencé à parler aux professeurs, bien sûr en toute confidentialité, et à organiser le financement nécessaire. Parce qu’au départ, nous n’avons investi que de l’argent que nous avions gagné avec des compétitions et notre propre argent. Avec cet argent supplémentaire, nous pourrons vraiment commencer les recherches qui nous permettront de générer de la valeur et déterminer si notre marqueur est suffisamment précis. »
« J’y travaille 1,5 jours par semaine, en plus de mon autre métier de responsable de développement commercial. Maintenant, entre autres, je demande des subventions, je m’occupe de l’organisation et j’aborde des médecins généralistes et des hôpitaux. Notre objectif est de mettre le test sur le marché et bien sûr, nous ferons une demande de brevet. J’ai vite réalisé que quelque chose comme ça ne pouvait pas être rédigé par un profane – j’ai lu des brevets de 140 pages. En même temps, nous avions besoin de quelqu’un ayant une formation en sciences. Grâce à un contact au Bio Science Park à Leyde, nous avons été présentés à V.O. qui a les connaissances et l’expérience. Vous comprenez, si nous ne le faisons pas, la concurrence démantèlera bientôt notre puce et nous perdrons tout. Nous devons donc breveter notre solution. »
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