Dans cette rubrique, nous offrons une tribune aux jeunes entreprises qui développent des produits ou des services qui peuvent être révolutionnaires à l’avenir. Qu’est-ce qui distingue ces entreprises et quelles sont leurs ambitions ? Aujourd’hui, nous discutons avec Sandeep Unnikrishnan, co-fondateur de LionVolt.
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Metaverse est le terme désignant les activités par lesquelles les gens entrent en contact par le biais de mondes virtuels plutôt que via un réseau social traditionnel. Il nécessite des lunettes et des casques de réalité virtuelle ainsi que des gants haptiques. Les marques font de plus en plus souvent partie de ces mondes virtuels. La protection de ces marques entre alors également en jeu.
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La rubrique « Outils » donne l’occasion aux experts de V.O. d’évaluer les outils en ligne pour les innovateurs intéressés par la PI. Dans cette édition, nous nous penchons sur ChatGPT, un chatbot expérimental dirigé par une intelligence artificielle basé sur un modèle de langue de grande taille. L’outil a déjà beaucoup attiré l’attention en raison de sa capacité à comprendre les « prompts » humains et à générer toutes sortes de textes. Vu l’importance du rôle des textes dans le domaine de la PI, il est légitime de chercher à savoir ce que ChatGPT peut offrir.
Sur l’écran d’accueil de ChatGPT, on remarque tout de suite une liste de « restrictions », comme « Peut parfois générer des informations incorrectes ». En poursuivant la navigation vers la section des FAQ, nous trouvons encore plus d’avertissements : « ChatGPT inventera parfois des faits ou sera victime d’hallucinations », « veuillez ne pas partager d’informations sensibles lors de vos conversations » et « vos conversations pourront être évaluées par nos formateurs en IA ».
Avec ces informations en tête, nous commençons par interroger ChatGPT : « Pouvez-vous me donner des conseils sur la propriété intellectuelle ? ». L’IA répond joyeusement : « Bien sûr ! Voici quelques conseils d’ordre général sur la propriété intellectuelle », suivi par une liste de sept éléments avec explications, de « Différenciez les sortes de propriétés intellectuelles » à « Travaillez avec un professionnel » (notre conseil préféré).
S’ensuit une discussion approfondie sur la PI, qui semble réellement humaine et montre des connaissances étonnamment approfondies et très pertinentes pour nos questions. Celles-ci sont en outre présentées de façon facilement compréhensible. On ne peut pas nier que ChatGPT, en tant qu’exemple marquant d’une nouvelle vague de modèles d’IA « génératives », représente un grand bond en avant dans l’évolution des IA.
Au cours de notre conversation, ChatGPT indique même être en mesure de nous aider à chercher, rédiger et analyser des brevets et des marques. Même si les outils liés à l’IA peuvent se montrer utiles, le mot-clé reste « aider ». Il est évident que ChatGPT ne travaille pas (encore) au même niveau qu’un conseiller en brevet ou en marques humain. Pour l’instant, ChatGPT ne connaît et ne comprend pas les lois et la jurisprudence importantes actuelles, et nous doutons qu’il développe un jour un sens de la justice.
Il faut garder à l’esprit que les idées qui sont partagées avec ChatGPT peuvent être considérées comme publiques. Si tel est le cas, cela éliminerait la nouveauté pour une future demande de brevet.
En tout cas, ChatGPT reconnaît fournir parfois des informations erronées, ce qui est particulièrement risqué lorsque l’on travaille dans un contexte juridique. Nous sommes même tombés sur l’une de ses « hallucinations » quand ChatGPT nous a assurés que V.O. possédait des bureaux en Espagne. C’est factuellement faux, mais ChatGPT nous a peut-être soufflé une idée de génie…