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Expériences clients

L’entrepreneuriat innovant exige une approche stratégique concernant la propriété intellectuelle (PI). Non seulement elle offre une protection contre la contrefaçon, mais elle renforce la compétitivité, crée de la valeur et, en outre, rend l’entreprise attrayante pour les partenaires. L'importance de l’utilisation de la propriété intellectuelle est diverse et dépend des objectifs commerciaux. Lisez ci-dessous un certain nombre d'exemples inspirants de nos clients:

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Ingénierie

‘Nous voulons donner une longueur d'avance à la prochaine équipe en développant les connaissances en matière de brevets avec V.O. maintenant.’

Xiaodong Scherpbier
Eco-Runner Team Delft
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Partager les connaissances

« En 2024, nous prenons une nouvelle direction et nous voulons jeter les bases de l'avenir », explique Xiaodong Scherpbier, chef d'équipe de l'Eco-Runner Team Delft. Toutes les connaissances que nous avons acquises lors des courses depuis 2006, nous les utilisons pour montrer qu'une voiture à hydrogène peut être sûre, qu'il est possible de construire une voiture « légale pour la route ». Nous voulons que tout le monde comprenne pourquoi nous sommes si rapides et si efficaces. Partager nos connaissances avec le public rend notre histoire encore plus forte".

La rendre publique

L'ambition d'Eco-Runner est d'avoir un impact. Scherpbier : « Nous ne voulons pas garder nos connaissances secrètes, comme dans un concours, mais les rendre publiques. Ce faisant, nous contribuons au développement des voitures à moteur à hydrogène. Cela vaut pour 2024. Pour les années suivantes, la situation sera différente. C'est pourquoi nous voulons rassembler dès maintenant des connaissances sur la protection de notre propriété intellectuelle".

Comprendre la propriété intellectuelle

V.O. soutient Eco-Runner pour de nombreuses questions (juridiques). « Nous ne nous contentons donc pas de parler des demandes de brevet, mais nous donnons à l'équipe un aperçu de tout ce qui touche à la propriété intellectuelle », explique Levi Verhage, mandataire en brevets stagiaire chez V.O. « C'est très agréable de travailler avec une équipe d'étudiants aussi motivés. Pour l'équipe, nous cherchons à savoir quelle technologie est déjà protégée. Ainsi, ils n'inventent pas accidentellement quelque chose qui est déjà breveté. Et nous examinons les contrats qu'ils signent avec leurs partenaires, par exemple". Eco-Runner est satisfaite de ce soutien. Scherpbier : « Nous n'avons pas ces connaissances nous-mêmes, alors c'est bien qu'un sponsor les connaisse ».

Ouvert et engagé

Le partenariat n'en est qu'à ses débuts. Malgré cela, Tim Deutman, responsable des partenariats, se sent déjà soutenu. "Jusqu'à présent, la collaboration a été très ouverte et engagée. Nous avons déjà reçu de l'aide pour certains contrats."
Levi Verhage est le point de contact pour l'Eco-Runner Team Delft au nom de V.O. et encourage tout particulièrement l'équipe à utiliser l'expertise de V.O. « Demandez n'importe quoi, vous ne pouvez pas simplement vous adresser à nous si vous avez vous-même une grande invention. Même si vous pensez n'avoir qu'une petite question, par exemple au sujet d'un contrat. Ou sur un brevet particulier détenu par quelqu'un d'autre. Et si je ne connais pas la réponse, je trouverai quelqu'un dans l'organisation qui pourra vous aider. Ce serait vraiment bien que la première voiture à hydrogène soit mise en circulation aux Pays-Bas !

Marques, dessins & modèles

‘Les conseils en matière de marques, la surveillance et la protection contre les atteintes à nos marques ne font qu'un. Il est logique et agréable pour nous de trouver tout cela chez V.O.’

Henk Schouten
Royal Delft
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L'entreprise est le seul producteur de bleu de Delft basé à Delft depuis le 17e siècle. Tout a commencé en 1653 avec la création de la faïencerie "De Porceleyne Fles" et aujourd'hui, Royal Delft produit toujours le bleu de Delft en utilisant la méthode authentique. Sa marque s'est développée au fil des ans pour devenir une marque de luxe.

Tradition et innovation

En termes de fabrication, Royal Delft se concentre principalement sur le maintien et le développement de l'artisanat séculaire et donc de l'héritage culturel des Pays-Bas. Henk Schouten, PDG de Royal Delft : "D'une part, nous racontons une histoire historique à nos visiteurs dans notre musée et nous produisons de l'authentique bleu de Delft. D'autre part, nous créons de nouveaux motifs pour des collections exclusives qui portent également la marque indéniable de Royal Delft. Nous évoluons donc davantage vers une marque haut de gamme. Nous cherchons également à coopérer avec des marques internationales renommées dans d'autres secteurs, comme les marques de mode de luxe et les marques de décoration d'intérieur. Ce faisant, nous voulons attirer un nouveau public, accroître notre notoriété et tirer le meilleur parti de la force de notre marque.

Des choix pointus

Les traditions sont primordiales pour l'entreprise. Mais l'innovation est tout aussi présente depuis 1653. Schouten : "Nous sommes constamment à la recherche d'innovations en matière de produits, en nous inspirant de l'histoire. Et comme une entreprise innovante est souvent imitée, il est essentiel pour nous que nos droits de marque soient bien protégés. V.O. nous soutient dans cette démarche depuis des années."

Raquel Alvarez est mandataire en marques, dessins et modèles européens chez V.O. : "Nous gérons le portefeuille de propriété intellectuelle et donnons des conseils sur la politique d'enregistrement des marques. Nous avons récemment renforcé la politique en matière de marques en bonne intelligence. Il en résulte aujourd'hui une stratégie solide qui assure une bonne protection de toutes les activités commerciales."

Schouten : "Ici, en tant qu'entreprise relativement petite, vous devez faire des choix judicieux. En effet, le maintien des marques coûte cher. C'est pourquoi nous n'enregistrons pas toutes les collections et protégeons les plus importantes : notre marque verbale "Royal Delft" et les logos de Royal Delft et de Porceleyne Fles avec les initiales de Joost Thooft "JT" et le mot "Delft".

Interprétation

Alors que le personnel de Royal Delft garantit un jeu subtil entre le passé et le présent, les conseils en marques et les avocats de V.O. travaillent en équipe pour le compte des clients. "Nous considérons que les conseils en matière de marques, la surveillance et la protection contre les atteintes à nos marques ne font qu'un. Il est logique et agréable pour nous de trouver tout cela chez V.O.", a déclaré M. Schouten.

Mme Alvarez, mandataire en marques, collabore régulièrement avec ses collègues juristes de V.O. : "Comme j'échange des informations et des développements concernant le client avec notre avocat et vice-versa, nous pouvons donner de meilleurs conseils. Et le service avec lequel nous surveillons les marques est, bien sûr, le vestibule de tout litige que nos avocats prennent ensuite en charge". Annelies de Bosch-Kemper, avocate chez V.O., assiste Royal Delft dans les cas de violation des droits de propriété intellectuelle : "Cette coopération mutuelle est naturelle. Lorsque Raquel a nettoyé le portefeuille de marques, nous avons travaillé ensemble. Dans ces moments-là, il est important qu'elle entende de ma bouche ce qui s'est passé au tribunal".

Schouten, Royal Delft, est satisfait : "Le résultat de la récente action contre la contrefaçon a été plus que positif. Non seulement le commerce de la contrefaçon a été stoppé, mais il a même donné lieu à des collaborations avec de nouveaux partenaires. Nous n'y serions pas parvenus sans le V.O. lui-même. Cela reste gravé dans les mémoires".

Histoire

Vers 1695, le métier d'émailleur et de peintre sur poterie a connu une grande popularité. Vers 1800, l'industrie de la poterie connaît un déclin, en partie à cause de la concurrence de l'Anglais Wedgwood, de la découverte de l'argile à porcelaine et, par conséquent, de l'essor de l'industrie européenne de la porcelaine. De Porceleyne Fles a gardé la tête hors de l'eau et, en 1840, était la seule usine de poterie qui subsistait à Delft et dans les environs. En 1876, un ingénieur résidant à Delft, Joost Thooft, a racheté l'usine. Il voulait rétablir la vieille tradition de la fabrication des "Delfts" bleus. Pour ce faire, il a innové. Il a trouvé la solution en utilisant une composition de matières premières qui ressemblait à la faïence anglaise blanche et dure. Avec son associé Abel Labouchere, il réussit à fabriquer un produit qui acquiert une bonne réputation dans le monde entier. En 1904, l'entreprise est transformée en société anonyme.

En reconnaissance de ce que l'entreprise a fait depuis 1876 pour préserver et faire revivre le nom de Delft et celui de l'industrie céramique en général, le droit d'utiliser le prédicat "Royal"/"Royal" a été obtenu en 1919.

Ingénierie

‘Pensez au potentiel commercial avant de déposer un brevet.’

Jesper Wijnja
Umincorp B.V.
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Les bouteilles, emballages ou sacs que nous utilisons au quotidien sont constitués de différents types de plastique, tels que le PP, le HDPE et le PET. Afin de pouvoir refaire les mêmes produits, il faut d'abord séparer les types de plastique. Cela se fait par le biais d'un processus complexe et coûteux. La séparation magnétique hydrostatique est utilisée pour cela. Grâce à diverses innovations, Umincorp a réussi à rendre ce processus beaucoup moins cher.

Fluide magnétique

La séparation magnétique hydrostatique fonctionne comme ceci : des morceaux de plastique flottent dans un récipient contenant un liquide spécial. Il y a des aimants en haut et/ou en bas du conteneur. Le liquide devient donc magnétique. Cela fait que des morceaux de densité différente s'écoulent dans l'eau à différentes hauteurs. Il y a des cloisons à différentes hauteurs à la fin de la boîte. Par exemple, divers types de plastique peuvent être séparés dans des canaux séparés.

Renouvellement du processus

Umincorp a pu innover dans le processus de séparation et ainsi réduire les coûts. L'ingénieur Jesper Wijnja d'Umincorp : « L'une de nos innovations est que nous avons renforcé les aimants dans le conteneur. En conséquence, moins de liquide est nécessaire et cela permet en fin de compte de réduire les coûts. De plus, Umincorp a développé son propre liquide et a conçu un moyen de récupérer le liquide qui reste sur le plastique pour le réutiliser. »

Réflexion stratégique et technique

« Lorsque nous étions occupés par la conception technique de l'aimant, V.O. participent déjà à nos recherches », déclare Wijnja. « C'est bien, de cette façon, ils pourraient identifier les innovations à un stade précoce et faire une bonne estimation de la brevetabilité. » De plus, l'importance stratégique est également prise en compte. « En fin de compte, la description technique dans un brevet détermine l'étendue de la protection et le potentiel commercial de l'innovation. En fonction de leur stratégie commerciale, nous choisissons la bonne formulation et mettons l'accent sur des parties spécifiques de l'innovation. Un brevet nécessite donc à la fois une analyse technique et stratégique », explique Bernard Ledeboer, mandataire en brevets chez V.O. « C'est formidable lorsqu'une entreprise propose enfin une nouvelle application. Mais il faut se demander très tôt : si j'arrive à réaliser cette innovation, qu'est-ce que je pourrais en faire commercialement ? »

Équipe multidisciplinaire

En fin de compte, V.O. impliqué dans toutes les innovations d'Umicorp autour de la séparation magnétique hydrostatique. Ledeboer : « Nous cherchons toujours qui, au sein de V.O. a la meilleure expertise technique interne qui correspond à une nouvelle idée. Par exemple, nos collègues du département de chimie ont été impliqués dans le développement du fluide et j'ai été impliqué dans le développement des machines elles-mêmes.“

Sciences de la vie

‘V.O. parle notre langue et comprend notre business. ’

Wim van der Krieken
Ceradis
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Traditionnellement, la lutte contre les maladies et les parasites des plantes fait principalement appel à des produits synthétiques. Ceradis développe des produits phytosanitaires alternatifs d’origine biologique ou naturelle ainsi que des méthodes permettant de limiter l’utilisation de produits synthétiques. L’entreprise est une spin-off de l’institut de recherche Plant Research International (PRI) de Wageningen University & Research (WUR). Elle occupe aujourd’hui environ 30 employés.

Le fondateur, qui est aussi gestionnaire de la propriété intellectuelle de Ceradis, est le biologiste Wim van der Krieken, qui explique : « nous sommes constamment à la recherche de nouvelles solutions respectueuses de l’environnement et toujours plus efficaces. De cette manière, nous apportons déjà notre contribution au Green Deal pour le secteur agricole. L’objectif est de réduire de moitié la quantité de produits chimiques utilisée pour la protection des cultures d’ici 2030. »

La nature comme point de départ

Les produits naturels tels que le soufre, le phosphite et la natamycine sont à la base des produits que fabrique Ceradis. Le soufre élémentaire est un des produits anti-moisissure les plus anciens du monde. Il est entre autres utilisé dans la culture du raisin pour la lutte contre la moisissure blanche sur les feuilles, aussi connue sous le nom de mildiou. Dans le produit CeraSulfur®, Ceradis utilise du soufre biologique. Ce dernier est obtenu à partir de déchets de l’agriculture, à travers un processus de désulfuration bactérienne. Le produit n’est donc pas seulement obtenu selon une méthode biologique et circulaire, mais il est même plus efficace que le soufre élémentaire conventionnel.

https://youtu.be/05EHzKYamKM

Le caractère nouveau, un parcours du combattant

Le métier des phytopathologistes (experts des maladies des plantes) et des chimistes du laboratoire de Ceradis est de trouver des substances actives biologiques uniques. L’équipe travaille selon les exigences les plus strictes. L’objectif avoué de Ceradis est de trouver une solution alternative plus efficace que les produits conventionnels. L’équipe d’innovation compare donc toujours son produit alternatif avec un produit leader du marché. La gestionnaire des brevets et phytopathologiste Emilie Van Dijk-Fradin assure la connexion entre l’analyse interne et l’enregistrement et la protection juridique des nouvelles découvertes. « Il existe des règles strictes pour l’enregistrement et l’autorisation des produits phytosanitaires (bio). En Europe, ce processus peut durer en moyenne sept ans. Au vu de l’importante concurrence sur notre marché, il est crucial pour nous de construire un portefeuille de brevets », selon Mme Van Dijk-Fradin.

Prouver le caractère nouveau d’un produit phytosanitaire est essentiel pour l’obtention d’un brevet. Frits Michiels, mandataire en brevets chez V.O., déclare : « il est difficile de prouver le caractère nouveau d’une invention lorsqu’elle repose sur l’utilisation d’éléments naturels. Il est important de décrire avec précision la bonne synergie entre différents éléments pour obtenir un brevet. »

Le portefeuille de brevets est la clé du succès

En tant que partenaire stratégique, V.O. accompagne Ceradis dès les premières phases de développement d’un produit. Selon M. Van der Krieken : « l’entreprise nous aide à mieux comprendre le « prior art » autour d’un éventuel produit et nous conseille toujours très bien sur la meilleure stratégie à adopter. Mon expérience m’a appris que V.O. comprend très bien notre business et est toujours disponible pour répondre à nos questions. C’est comme si l’entreprise lisait dans nos pensées. » L’expérience est réciproque. M. Michiels, membre de V.O., déclare à ce sujet : « grâce à de nombreux échanges, nous sommes à même de formuler la demande de brevet de manière aussi distinctive et précise que possible. Et comme j’ai travaillé dans un laboratoire en tant que biologiste, nous parlons la même langue. » Un solide portefeuille de brevets est déterminant pour la protection et le succès commercial des marques de Ceradis. Selon M. Van der Krieken, « sans notre portefeuille de brevets, nous ne serions pas devenus les partenaires des grands clients qui achètent aujourd’hui notre produit sous licence. »

High-tech & Électronique

‘V.O. nous a fait réfléchir. C'est ainsi que nous avons trouvé de nouvelles idées.’

Tijn Kooijmans
DigitalAlerts
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Internet-of-things

DigitalAlerts a émergé en 2017 du Studio Sophisti à Amsterdam, qui a été fondé par les designers industriels Tijn Kooijmans et Wouter Reeskamp. Kooijmans est désormais à la tête de l'entreprise en tant que directeur technique. Kooijmans : "Nous nous concentrons sur les applications interactives IOT (internet-of-things), dans le but de décharger l'utilisateur final dans sa vie quotidienne.”

Rappel pour le stationnement payant

ParkAlert est le premier produit de DigitalAlerts et le plus abouti. Il s'agit d'un dispositif - un bouton - placé sur le tableau de bord de la voiture et relié par Bluetooth à une application mobile. Lorsque le conducteur descend, le téléphone bascule sur l'application. Sur la base des données de localisation, l'application vérifie si le véhicule se trouve dans une zone de stationnement payant. Si tel est le cas, ParkAlert avertit le conducteur d'activer son application de stationnement. Lorsque le conducteur remonte dans la voiture, le téléphone rétablit la connexion Bluetooth entre le bouton et le téléphone. Le bouton émet alors un bip et rappelle au conducteur d'éteindre son application de stationnement.

Potentiel

DigitalAlerts est ambitieux. Kooijmans : "ParkAlert a maintenant un lien avec l'application YellowBrick, de sorte que notre bouton peut entrer en contact direct avec cette application pour lancer et arrêter les actions de stationnement à temps. C'est plus pratique et plus sûr. Nous voulons ajouter cette fonctionnalité à d'autres fournisseurs d'applications de stationnement. Néanmoins, ParkAlert fonctionne principalement dans les grandes villes et est surtout déterminé par la géographie. Le stationnement payant via une application de stationnement n'est pas possible partout et dans les pays autres que les Pays-Bas et la Belgique, le stationnement payant est réglementé de manière très différente. Kooijmans : "La croissance dans ce domaine finira par s'arrêter. C'est pourquoi DigitalAlerts dispose de plusieurs solutions en rayon. En plus de ParkAlert, le portefeuille de produits a été élargi avec des alertes telles que BikeAlert, une solution pour prévenir le vol de vélos, et BellAlert, qui utilise une application pour signaler, par exemple, qu'un livreur de colis sonne à la porte. Kooijmans : "BellAlert (anciennement Zipp Labs) a le potentiel de devenir une grande entreprise, car elle n'est pas limitée géographiquement. Il contribue à un processus logistique plus efficace et durable, car les livreurs de colis seront moins susceptibles de se retrouver devant une porte fermée et de devoir présenter à nouveau le colis.”

Protection des applications

Tous les produits que DigitalAlerts développe seront finalement hébergés dans des entreprises indépendantes. Il est essentiel que chacune de ces innovations soit protégée contre la concurrence et la contrefaçon. Cela donne également plus de confiance aux investisseurs. Kooijmans : "Lorsque nous avons développé ParkAlert, je pensais qu'il ne serait pas assez nouveau pour être breveté. Après tout, une balise Bluetooth et un smartphone existaient déjà. V.O. nous a fait comprendre que c'est la combinaison de l'alerte avec Bluetooth et le stationnement qui a rendu l'invention nouvelle. Nous ne l'aurions pas découvert autrement."

Se mesurer

Leo Jessen, mandataire en brevets chez V.O., a supervisé le processus de brevetage de ParkAlert. Jessen : "Avec les inventions IOT telles que celles de DigitalAlerts, l'astuce consiste toujours à prendre en compte les autres applications possibles de la technologie lors de la rédaction de la demande de brevet. Cela donne au client des possibilités de croissance pour l'avenir." En tant qu'expert en brevets, M. Jessen a été impliqué dans le développement de BellAlert dès le début du processus de développement créatif. Kooijmans : "Cela a été très précieux pour nous. Se mesurer à quelqu'un qui connaît l'"état de l'art" nous a fait réfléchir. Cela nous a donné de nouvelles idées.

Opportunité

Kooijmans : "Les concepteurs de produits considèrent souvent la protection de la propriété intellectuelle comme un frein à l'innovation. Je le vois surtout comme une source d'inspiration et une occasion de développer davantage les produits. Grâce à l'implication de V.O. dans ce domaine, ils apportent une bonne contribution à notre activité."

Légal

‘La négociation de la licence a créé davantage de synergie dans notre portefeuille de PI.’

Frank van de Ven
i-team Global
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L’entreprise d’Eindhoven est active dans 75 pays, et adopte une philosophie forte. Le directeur Frank van de Ven en est la figure de proue : « Nous permettons à nos clients de voir le nettoyage d’un autre œil. Pour ce faire, nous innovons, informons nos clients et les inspirons. » Cette philosophie est présente dans tout ce que fait l’entreprise. Par exemple, le siège social dispose de son propre restaurant fast-food, d’un bus et d’une garderie. « Tout cela a pour but de permettre de faire l’expérience des produits sur place, en situation de travail. Nous sommes environ 300 à travailler en équipe pour développer les meilleures solutions de nettoyage pour nos clients. Nous voulons être les Apple et Google du marché du nettoyage », annonce fièrement Van de Ven.

L’innovation dans les gènes

i-team Global propose une large gamme de solutions de nettoyage innovantes : des autolaveuses aux aspirateurs, en passant par les nettoyeurs de chewing-gum, les lavants pour vitres, les assainisseurs d’air et leurs accessoires. L’innovation est dans les gènes d’i-team. Chaque innovation doit contribuer aux cinq icônes : faster, cleaner, greener, safer et better (plus rapide, plus propre, plus écologique et mieux). Le produit d’appel est l’i-mop : une autolaveuse qui récure et nettoie de façon intelligente et maniable. Les machines i-mop nettoient jusqu’à soixante-dix pour cent plus vite que la serpillère classique et jusqu’à trente pour cent plus vite que les automates standards. De plus, grâce à sa forme élancée, l’i-mop est bien plus maniable dans les petits espaces et donc plus pratique et facile d’utilisation. Sa particularité réside dans son mouvement de pivot qui lui permet de tourner sur lui-même. L’i-mop atteint ainsi tous les bords et passe sous les obstacles, ce qui évite d’avoir à terminer le nettoyage à la main.

Nouveaux accords de licence

La technique de base de l’i-mop est protégée par un brevet allemand. « i-team a conclu un accord de licence exclusif avec le détenteur du brevet. Nous avons établi cet accord nous-mêmes à l’époque. À un moment donné, les accords que nous avions passés dans le cadre de la licence n’étaient plus suffisants. Nous avions élargi le marketing et la distribution et avions nous-mêmes introduit des innovations, » explique Van de Ven.
Van de Ven a demandé l’aide de V.O. pour la renégociation de l’accord de licence. Annelies de Bosch Kemper-de Hilster, avocate chez V.O., déclare : « On voit souvent le centre de gravité se déplacer dans les accords de licence de longue durée ; il est d’abord logique que la partie qui a investi dans l’invention en profite, mais après un certain temps, c’est surtout la partie qui investit dans la commercialisation qui devrait être avantagée. Dans ce cas précis, i-team avait déjà généré beaucoup de valeur pour le détenteur du brevet. Ce dernier en était bien conscient. En concertation, nous avons pu négocier un meilleur accord de licence. »

Créer davantage de synergie

La licence de l’i-mop n’est qu’une partie du portefeuille de PI de l’entreprise de nettoyage. V.O. soutient i-team dans la défense de ses propres marques et brevets. « Nous permettons à nos clients de poser un regard neuf sur le nettoyage, et V.O. en fait de même pour ce qui concerne notre propriété intellectuelle. Nous nous concentrions surtout sur le développement de produits pour nos clients. V.O. nous a montré que l’on peut adopter une approche plus stratégique sur sa propriété intellectuelle et créer de la synergie en combinant les protections. Il ne s’agit donc pas de choisir l’une ou l’autre mais de protéger des marques, des modèles et des inventions techniques. »

Partenaires

Van de Ven estime la collaboration entre V.O. et i-team agréable. « J’apprécie que V.O. ne se contente pas d’attendre, mais réfléchisse avec nous. Ils nous rendent régulièrement visite. Je trouve cela également important, car c’est le meilleur moyen de montrer physiquement ce sur quoi nous travaillons. C’est pourquoi je les implique aussi dans notre stratégie et les évènements de l’entreprise. Je les vois comme des partenaires. »

https://youtu.be/71ZIlSTX90Q
Chimie

‘En brevetant notre invention, nous nous sommes assurés de pouvoir développer et concrétiser nous-mêmes notre projet. ’

Jan Henk Wijma
Purified Metal Company
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En travaillant chez Nedstaal, Jan Henk a découvert la problématique des déchets métalliques contaminés à l’amiante. « À l’époque, nous avions été forcés de constater qu’il n’existait aucune solution. Nous devions donc nous contenter de stocker ces déchets en gérant au mieux les conséquences écologiques. » Il a alors commencé à réfléchir à la question avec Nathalie van de Poel. Bert Bult les a quant à lui rejoints un peu plus tard. Ils ont commencé par évaluer la viabilité commerciale de leur idée, et ont rapidement compris que purifier et refondre de l’acier contaminé pouvait s’avérer lucratif. Jan Henk Wijma s’est alors penché sur les aspects techniques. Rien de tel qu’une visite du site internet de PMC pour en savoir plus à ce sujet : « Le métal est porté à 1 500 °C. À cette température, les fibres d’amiante se décomposent en particules de sable, de verre et d’oxyde de magnésium. Tout se déroule en vase clos dans des infrastructures spécialement conçues pour garantir la sécurité de l’homme et de l’environnement tout au long des opérations de traitement et de transport. »

Accompagnement complet

« Nous ne connaissions rien au monde de l’invention », explique Jan Henk Wijma. « Après avoir établi que notre idée était rentable, nous avons été surpris de découvrir que personne n’y avait encore pensé. Cela nous semblait pourtant tellement évident… Nous avons logiquement décidé de faire breveter notre concept au plus vite, car le but était de développer et de concrétiser nous-mêmes notre projet. Les conseillers et juristes de V.O. nous ont aidés à régler toutes les questions de propriété intellectuelle. Grâce à cet accompagnement complet, nous avons pu déposer des demandes de brevet dans plusieurs pays, et accomplir sans encombre toutes les formalités contractuelles nécessaires au lancement de notre société. »

Un rêve de jeunesse

Depuis lors, PMC a passé des accords avec divers constructeurs et sous-traitants, et obtenu tous les permis requis pour faire bâtir son usine. « En 2020, nous intégrerons enfin une usine flambant neuve et 100 % opérationnelle, construite à Delfzijl. Renewi (anciennement Van Gansewinkel) s’occupera de la collecte des déchets métalliques et Jansen Recycling, qui a rejoint l’entreprise en tant qu’actionnaire, gèrera l’écoulement de nos Purified Metal Blocks, ou PMB. Notre procédé prendra de la valeur au fur et à mesure que notre usine fera ses preuves. Nous pourrons alors vendre des licences à d’autres centres de traitement à travers le monde. Nous sommes sur le point de concrétiser un rêve de jeunesse qui a un jour tenu sur une simple feuille A4. Grâce à ce projet, nous allons pouvoir soutenir l’économie circulaire en réutilisant des déchets métalliques qui n’étaient jusqu’ici que jetés dans un coin. »

Sciences de la vie

‘Nous avons trouvé un nouvel usage à une technologie existante.’

Wigard Kloosterman
Cyclomics
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À l’automne 2017, les deux scientifiques ont remporté le Venture Challenge, un concours réservé aux jeunes entreprises du domaine des sciences biologiques. Cyclomics, c’est la concrétisation d’une idée née pendant une pause déjeuner quelques mois auparavant. Spécialisé en biologie moléculaire, Wigard dirige un groupe de recherche du département de génétique, où il utilise le séquençage pour étudier l’ADN des tumeurs. Jeroen évolue pour sa part dans le domaine de la bioinformatique : « Lorsque nous avons découvert la technique du séquençage par nanopores, nous nous sommes demandé ce qu’elle pouvait offrir d’autre. » Cette technologie consiste à faire passer une molécule d’ADN dans un trou microscopique – un nanopore – pour pouvoir en lire la séquence génétique – c’est-à-dire l’ordre dans lequel se présentent ses nucléotides. « J’ai alors eu l’idée de détecter les molécules d’ADN tumoral dans le sang. Il suffirait ainsi d’une analyse sanguine pour déceler une tumeur. Il s’agit de l’un des grands points d’interrogation en oncologie : comment détecter les tumeurs à un stade précoce et de manière non invasive ? » Wigard : « Nous parlons ici de quantités infinitésimales – quelques dizaines de molécules à peine. Nous avons par conséquent besoin d’un détecteur ultrasensible : le séquenceur à nanopores. En réalité, nous avons trouvé un nouvel usage à une technologie existante. »

Conseil en propriété intellectuelle

Leur découverte s’est avérée prometteuse dès les premières expériences. Au même moment, l’UMC invitait ses chercheurs à présenter des inventions commercialisables. Wigard Kloosterman et Jeroen de Ridder ont donc proposé leur idée, qu’ils ont ainsi pu améliorer grâce aux critiques constructives de leurs pairs. Ils ont alors décidé de contacter un conseiller en propriété intellectuelle de chez V.O. Wigard : « Il a immédiatement saisi l’essence de notre projet, et nous a rapidement rendu un verdict sur sa brevetabilité. Il nous a aidés à comprendre nos priorités pour définir précisément notre découverte. »

Investissements

« Les scientifiques partagent leur savoir à l’aide d’articles », explique Jeroen de Ridder. « Cela permet de passer le flambeau… sauf que bien souvent, cela ne va pas plus loin. Pour avoir un réel impact, il faut faire les choses soi-même. En créant une entreprise, par exemple. » Wigard : Le Venture Challenge nous a permis d’étudier toutes sortes de questions pendant deux sessions de trois jours », explique Wigard. « Comment créer de la valeur pour la société ? Qui serait notre client : le médecin, ou le patient ? Comment dégager des bénéfices ? Que vendrions-nous exactement ? C’était un véritable programme de coaching doublé d’un concours. Nous y avons surtout appris à vendre notre concept à d’éventuels investisseurs. »

Début des choses sérieuses

Les premiers investisseurs n’ont pas tardé à se manifester. « Nous devons à présent construire une entreprise capable de séduire davantage d’investisseurs », poursuit Jeroen. « Nous aurons besoin d’énormément de fonds pour développer un produit fiable adapté à un usage en clinique. À l’UMC, nous avons un incubateur que nous utilisons une fois par semaine, et un postdoctorat à plein temps, mais il nous faudra plus de personnel pour mener à bien nos travaux de validation. Il est temps de partager notre découverte avec le reste du monde. »

Sciences de la vie

‘Nous avons créé une technologie innovante qui est aujourd’hui protégée par un brevet en Europe et aux États-Unis. ’

Andreas A. Bastian
AGILeBiotics
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D’après les prévisions, les infections dues à des bactéries résistantes feront dix millions de victimes par an d’ici 2050. La résistance aux antibiotiques constitue donc un grave problème sanitaire. Bref, il est temps pour le monde d’investir dans des entreprises telles qu’AGILeBiotics – et Andreas l’a bien compris : « La première étape est de promouvoir notre projet afin de lever des fonds. En février 2018, nous avons réussi à convaincre trois investisseurs locaux de financer nos premières recherches. » Le scientifique est en outre conscient des enjeux financiers dont s’accompagne son travail : « Notre découverte recèle un énorme potentiel économique. Tout comme mon équipe et moi-même, nos investisseurs adhèrent complètement à notre idée et sont prêts à assumer les risques inhérents à une start-up. Nous sommes actuellement au nombre de cinq, et chacun d’entre nous dispose de solides connaissances scientifiques et d’une certaine expérience du monde de l’entreprise. Nous évoluons dans un environnement idéal, avec de petites entreprises avant-gardistes qui se consultent, se soutiennent et s’aident les unes les autres. »

Une économie substantielle

Andreas a développé sa technologie révolutionnaire au cours de ses études de doctorat à l’université de Groningue. Brevetée sous l’appellation « OxaSelect », son invention permet d’utiliser d’anciens antibiotiques pour en créer de nouveaux en un temps record et en toute simplicité. « Nous pouvons réduire de moitié le nombre d’étapes nécessaires à la synthèse de nouveaux antibiotiques : de quoi réduire drastiquement le coût de production, et rendre ces médicaments plus accessibles. Grâce à cette technologie, nous mettons également toutes les chances de notre côté en produisant des antibiotiques utilisés avec succès dans les années 1940, c’est-à-dire avant que les bactéries deviennent résistantes. Nous devrions bientôt entrer en phase d’essai et tester un candidat-antibiotique sur des souris. »

Nouvelle vague d’investissements

Comme d’innombrables start-ups avant elle, AGILeBiotics a atteint un tournant décisif : sa technologie est à présent brevetée, mais, sans de nouveaux investissements, elle ne pourra pas être lancée sur le marché. Andreas : « Notre entreprise est bien entendu axée sur le long terme, mais pour avancer, nous devons également penser à court terme et attirer un maximum de capitaux. Notre futur est encore incertain, mais nous sommes bien décidés à tout faire pour relever ce défi. Nous travaillons dans un secteur qui a connu peu d’avancées au cours des dernières décennies. Si nous parvenons à développer rapidement un composé efficace, nous dégagerons suffisamment de revenus pour poursuivre nos recherches et attirer de nouveaux investisseurs. Par ailleurs, les start-ups avant-gardistes sont plus importantes que jamais. Le domaine des antibiotiques n’a presque pas évolué au fil des dernières décennies. Le monde a pourtant besoin de nouveaux antibiotiques pour lutter contre la résistance croissante des bactéries. »

La communication est primordiale

« À nos yeux, la communication est primordiale », ajoute Andreas. « C’est en effet le seul moyen d’attirer l’attention des différents acteurs du marché et de leur montrer de quoi nous sommes capables. » En novembre 2017, le jeune chimiste a par exemple présenté son idée lors de la conférence BIO-Europe de Berlin, le plus grand évènement dédié à l’industrie biotechnologique au monde. « Nous avons reçu des réactions très positives. Notre idée gagne peu à peu du terrain », conclut Andreas A. Bastian, qui a obtenu son doctorat sous la supervision du professeur Andreas Herrmann, cofondateur d’AGILeBiotics.

Sciences de la vie

‘Avec l'obtention récente de l'enregistrement CE-IVD, nous sommes maintenant autorisés à vendre le MMprofiler sur le marché européen, une étape importante.’

Nicky Vogels
SkylineDx
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Nicky Vogels, responsable du développement commercial :  « Avec la récente acquisition de l'enregistrement CE-IVD, nous pouvons maintenant vendre notre MMprofiler sur le marché européen, une étape importante. » SkylineDx est situé au dix-huitième étage de la pépinière Erasmus MC Incubator, l’endroit par excellence pour les start-up. Nicky Vogels : « Nous avons connu une croissance fulgurante depuis lors.  Notre équipe scientifique, commercial et d'assistance compte désormais plus de 25 personnes. Notre produit révolutionnaire, le MMprofiler, est un test de diagnostic avec lequel la progression de la maladie peut être prédite en fonction du profil génétique d'un patient, en déterminant si ce dernier présente un profil de risque élevé ou standard.  Un profil de risque élevé va de pair avec un pronostic moins favorable. Il s’agit ici de la maladie mortelle du myélome multiple (MM), une forme de cancer du sang.  « Nous travaillons en étroite collaboration avec le service d'hématologie d'Erasmus MC. »

Relance

Lorsque l'investisseur Van Herk Investments est intervenu à la relance, nous nous avons recentrés sur le MMprofiler.  Avec succès. « L'automne 2015, nous avons acquis l'importante homologation européenne (marquage CE-IVD), ce qui nous permet de vendre le test sur le marché européen.  Nous appliquons un modèle économique dit décentralisé, ce qui signifie que nous fournissons des kits de diagnostic complets avec lesquels les laboratoires locaux peuvent effectuer eux-mêmes les tests sur leur équipement standard.  L'échantillon de tissu du patient, en l'occurrence la moelle osseuse, n'a pas à quitter le laboratoire pour ce faire, ce qui  est considéré comme un avantage majeur par les hôpitaux. »

États-Unis

La société travaille dur pour élargir son portefeuille de produits en développant des tests pour d'autres pathologies : « Notre attention se porte sur l'oncologie, mais sommes également sur d'autres pistes.  En principe, nous avons tout ce dont nous avons besoin pour développer des tests de diagnostic pour d'autres maladies.  Il existe un grand besoin de nouveaux biomarqueurs et de tests de diagnostic, contribuant au concept de « médecine personnalisée ». Ce marché présente un fort potentiel, mais relativement peu de tests de diagnostic sont encore commercialisés.  Nous avons déjà ouvert une succursale sur la côte ouest des États-Unis, l'objectif est d'y pénétrer avec le MMprofiler. »  Nicky Vogels réfléchit avec V.O. sur la stratégie à suivre en matière de brevets : « Quelle stratégie à adopter dans quel pays en matière de demande et de gestion de nos brevets. »

Sciences de la vie

‘Le fait d’avoir obtenu la protection de notre découverte nous permet de recevoir des millions d’euros de la part des investisseurs. ’

John Womelsdorf
AIMM Therapeutics
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AIMM Therapeutics est une société issue du Centre médical universitaire de l’Université d’Amsterdam. Elle développait au départ des anticorps destinés à lutter contre des maladies infectieuses comme le CMV, le VRS, la grippe et le SARM. AIMM développe aujourd’hui des anticorps pour des indications oncologiques. Elle a découvert un anticorps spécifique dans le sang d’un patient guéri d’un mélanome de stade 4, une forme très avancée de cancer de la peau avec des métastases cérébrales. La patient a tout d’abord été traité avec succès grâce à une immunothérapie basée sur des cellules T. Des cellules nommées cellules B ont été isolées dans le sang de ce patient. Ce sont des cellules immunitaires qui produisent les anticorps luttant contre les cellules cancéreuses. L’AIMM a également découvert un anticorps nommé AT1412, capable de ralentir la croissance tumorale.

Un patient en aide un autre

AIMM a pu isoler des cellules B grâce à sa propre technique spéciale de sélection. « Le problème à ce niveau était la durée de vie limitée des cellules B en culture. Grâce à notre technique, nous avons réussi à assurer la survie de cellules immunitaires vulnérables mais extrêmement précieuses et d’en extraire l’anticorps AT1412 » nous explique John Womelsdorf, PDG d’AIMM Therapeutics. « Pour vérifier si l’anticorps a effectivement un effet sur les cellules cancéreuses, nous les avons mis en contact. Nous avons constaté que nous pouvions ralentir la croissance des tumeurs cancéreuses, en tout cas pour le mélanome. Depuis, nous savons que cette technique est aussi efficace contre les cellules cancéreuses de l’intestin, des poumons et du sein. Ce qui est formidable, c’est que les patients vont pouvoir s’entraider. »

La sécurité pour les investisseurs

La sécurité pour les investisseursAvec une telle découverte, AIMM a véritablement de l’or entre les doigts pour traiter de nombreuses formes de cancer. Womelsdorf : « Pour produire nos anticorps thérapeutiques en clinique, nous avons besoin de centaines de millions d’euros. Nous ne recevrons ces moyens financiers que si les investisseurs ont la garantie que notre découverte est bien protégée et impossible à copier. Sans protection de notre propriété intellectuelle, pas de fonds, sans fonds, pas de science et sans science, pas de traitement du cancer. » Saskia van Doorn, conseillère en propriété industrielle chez V.O., s’occupe depuis des années du portefeuille de brevets d’AIMM. « Autrefois, l’objectif principal était de vendre et de licencier des anticorps contre des maladies infectieuses. Aujourd’hui, la stratégie de brevet se concentre sur les produits de la société actifs contre les tumeurs. »

Une employée virtuelle

Womelsdorf : « Saskia est régulièrement présente dans les locaux de notre société. C’est très agréable, car cela lui permet de bien nous connaître. » Saskia van Doorn : « AIMM utilise du matériel humain, naturel. Le défi est de pouvoir s’approprier un produit issu de la nature. C’est interdit aux États-Unis par exemple. En mettant l’accent sur l’aspect artificiel de l’anticorps thérapeutique, nous avons réussi à obtenir un brevet pour protéger le produit. » Womelsdorf : « Cette réussite n’a été rendue possible que par notre étroite coopération. Je considère Saskia comme une employée virtuelle d’AIMM. Elle nous aide à générer les plus hauts revenus possibles au bénéfice de notre recherche pour un investissement réduit. »

High-tech & Électronique

‘Nos partenaires s'attendent à ce que nous détenions un portefeuille de brevets.’

Peter Toonssen
Solliance
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Il y a quelques années, les fabricants du monde de l'énergie solaire souhaitaient davantage d'innovation et de recherche.  À cette fin, en 2010 Solliance a été créé, ECN, TNO et IMEC étant leurs partenaires majeurs. Grâce à la contribution de plusieurs millions de la province de Brabant-du-Nord, ce site de recherche a réellement pu prendre forme sur le High Tech Campus Eindhoven.  Peter Toonssen :  « Nous nous présentons comme une véritable entreprise, mais en réalité nous sommes un partenariat.  Nous développons des équipements pour l'industrie et  c’est elle qui se charge de la commercialisation de nos innovations. »

Percée

« En matière de cellules solaires super minces et flexibles », poursuit Peter Toonssen, « notre défi consiste à développer un produit semi-fini, qui est facilement intégrable. Je suis en charge de ce développement, que nous venons à peine de commencer.  Aujourd'hui, nous sommes dans une démarche de recherche d'acteurs des secteurs de la construction, des infrastructures et des transports, pour les impliquer dans nos idées.  Je vous donne un exemple du secteur de la construction : pour le photovoltaïque, on pense toute de suite au toit.  Mais si vous n'utilisez que cette surface, vous n'obtiendrez jamais des bâtiments neutres en énergie.  Il faut donc aussi penser à la façade et c'est justement là, ou nous souhaitons intégrer nos solutions. »

C 'est le moment

« L’on observe une grande inefficacité dans la méthode de travail actuelle ; de nombreuses entreprises de la filière du bâtiment ne travaillent pas les unes avec les autres, mais les unes après les autres.  Pour l'intégration de nos solutions, nous souhaitons mettre en place une collaboration étroite entre les constructeurs, les spécialistes de l'isolation, les experts en éclairage.  On sent aujourd'hui que le moment est venu pour que ce genre de processus puisse avoir succès.  Nous mettons actuellement au point la technologie pour y parvenir et espérons créer une véritable interaction dans la filière. »

Philosophie

Solliance n'est en aucun cas une entreprise :  « Notre objectif consiste à permettre aux entreprises d'innover.  Nous avons bien entendu un budget solide.  Contrairement aux nombreuses autres initiatives de recherche, nos solutions sont évolutives et peuvent être produites en grande série.  Je suis intimement convaincu que nous devons suivre cette voie.  Nous tirons encore si peu profit de l'énergie solaire.  Avec l'intégration de nos solutions dans les bâtiments, nous aurons les clés de la réussite.  Seule bémol : l'intégration est techniquement assez complexe, mais c'est bien pour cela Solliance a été fondée. »

Brevets

Peter Toonssen : « En effet, les brevets sont indispensables pour Solliance : Si nos innovations sont commercialisées, nous obtiendrons un pourcentage par appareil vendu, grâce à nos brevets.  Nous réinjecterons ces revenus dans notre développement du savoir-faire. Si vous n'avez pas ces brevets, vous finirez par avoir un problème de financement et les subventions à la recherche sont déjà en baisse.  Nos partenaires s’attendent également à ce que nous détenions un portefeuille de brevets.  Si cela n’est pas correctement réglementé, vous ne pourrez tout simplement pas travailler ensemble. »

High-tech & Électronique

‘Nous examinons systématiquement les besoins du marché, avant toute chose.’

Sander van Wijngaarden
Embedded Acoustics
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L'innovation s'inscrit parfaitement dans la mentalité et l'esprit entrepreneurial de Sander Van Wijngaarden :  « Nous examinons systématiquement les besoins du marché, avant toute chose.  L'enregistreur est principalement destiné aux pompiers et à la police.  Au cours de notre travail de conseil, nous avons constaté que les policiers étaient témoins d'un tas de choses, mais que les enregistrements étaient médiocres.  Par exemple, lors des émeutes de Hoek van Holland, il y a bien eu des enregistrements audio, mais les enregistreurs se sont coupés lorsque des coups de feu ont été tirés. Nous étions convaincus de pouvoir faire mieux. »

Police et pompiers

« Cette innovation est parfaitement adaptée à notre situation au quotidien.  Supposons qu'un vol à main armée ait lieu quelque part dans la ville.  Et que quelques policiers équipés d'un PDR se trouvent à proximité.  L'enregistreur enregistre tout de manière impeccable : audio, vidéo et GPS. Il suffit ensuite de synchroniser toutes les données avec Google maps et de reconstruire les événements.  L’on découvre alors très rapidement ce qui s'est exactement passé.  Auparavant, on travaillait uniquement avec le son, une caméra était pour nous une vraie nouveauté. Mais comme nous savions ce dont le monde de la sécurité a besoin, nous avons osé franchir ce pas.  En ce qui concerne notre PI, le chèque-cadeau de V.O. que nous avons reçu en remportant la VIC s'est avéré bien utile.

De l’Institut de recherche technologique (TNO) à une start-up

Sander Van Wijngaarden a fait des études de physique appliquée à Delft, en se spécialisant dans l’acoustique. « Dans cette spécialisation, vous êtes également préoccupé par la façon dont les gens perçoivent le son et pas seulement purement par la technologie. » De là, il a fait le pas logique vers le TNO.  Cependant, chez TNO il y avait peu d’espace pour traduire la recherche en produits concrets.  Chez TNO, il a également fait la connaissance de son partenaire commercial actuel, Jan Verhave :  « Nous nous sommes souvent dit : pourquoi ne pas créer notre propre entreprise ? Ce n'est que lorsque je suis arrivé à un poste de direction et que je ne m'occupais plus du contenu que j’ai compris que le moment était venu de bouger. »

Leader du marché

Pour Embedded Acoustics le succès ne s'arrête pas avec le PDR.  L'entreprise est également leader mondial du marché avec un produit mesurant la compréhensibilité de la parole.  Crucial pour les procédures d'évacuation dans les bâtiments : « Les gens restent souvent assis à leur poste quand retentit une sirène.  Alors qu'ils agissent avec un message parlé.  Mais attention, ce message doit être bien intelligible. Nous sommes particulièrement bien implantés aux États-Unis et en Australie.  Dans ces deux pays, ils sont très stricts avec les inspections et les normes.  Notre appareil est simple et facile à utiliser.  Ce qui fait que cela en vaut vraiment la peine ? « Nos solutions font vraiment la différence, que ce soit pour un policier ou pour un bâtiment sûr. »

High-tech & Électronique

‘Nos tags RFID sont maintenant utilisées dans le monde entier.’

Nedap
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Au début des années soixante-dix, Nedap a développé un système de détection électronique des vols à l’étalage. Des badges équipés d’un circuit électrique résonnant (« tags ») sont attachés aux articles et ne peuvent être retirés qu’à la caisse à l’aide d’un appareil spécial. En cas de vol, le tag déclenche une alarme.

Les tags RFID de Nedap sont utilisés dans le monde entier pour toutes sortes d’applications : contrôle de l’accès à certains bâtiments, reconnaissance d’animaux de ferme, inscription dans une bibliothèque ou détection de canalisations souterraines. La particularité de la technologie brevetée de Nedap est que celle-ci ne nécessite ni pile ni batterie. En effet, la tension d’alimentation nécessaire est tirée d’un champ de détection magnétique. Avec de nouveaux développements tels que les tags RFID imprimables, cette innovation se pose en concurrent sérieux du code-barres.

Ingénierie

‘Nous avons consciemment choisi pour cette configuration mixte.’

Ewan Van Minnebruggen
Atlas Copco
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Une fois son diplôme d’ingénieur dans la poche, il a répondu à une offre d’emploi chez un bureau de brevets alors qu’il savait à peine en quoi consistait vraiment la profession. Mais Ewan Van Minnebruggen s’est maintenant pris de passion pour la profession des brevets. Depuis Anvers, il dirige le service de propriété intellectuelle d’Atlas Copco pour les secteurs d’activité Compressor Technique et Power Technique Il a sous sa houlette une équipe de brevets comptant pas moins de dix personnes, qui interviennent dans le monde entier. « Notre entreprise est leader mondial dans le domaine de la technique de compression. Et tout tourne autour de l’innovation, qui est l’une de nos valeurs fondamentales. On nous surnomme également « l’université de l’air comprimé ». Sur les 700 ingénieurs du site belge de Wilrijk, environ 480 travaillent dans la recherche et le développement ».

Impliqués dans la PI depuis le début

Dans cet environnement axé sur la recherche, quasiment tous sont convaincus de l’importance de la PI. Ewan Van Minnebruggen : « Nous sommes visibles et connus de toutes les personnes impliquées. Nous proposons d’ailleurs des cours et des conférences sur les brevets, qui peuvent porter sur la brevetabilité ou sur la façon d’empêcher la violation du brevet de quelqu’un d’autre. Nous intervenons de plus en plus souvent au stade le plus précoce du processus de développement, pour fournir déjà à ce stade, des conseils en matière de PI et enquêter afin de savoir quelle technologie est protégée chez nous et en dehors, et laquelle est caduque. Cette position de notre équipe est désormais beaucoup plus solide, notamment parce qu’un ingénieur du développement de produits est venu renforcer notre équipe ».

Garder la position du leader du marché

Atlas Copco fabrique des produits complexes et de très haute qualité. Pourtant, il arrive que certaines de ses inventions soient copiées. « Là il faut agir – pour votre réputation, car l’acheteur de la copie illégale est en effet confronté à une moindre qualité, alors qu’il pense acheter un produit original ». L’entreprise en plein développement est leader sur le marché et entend le rester. « D'abord, nous avions une équipe I.P. de trois personnes, maintenant nous sommes douze. En tant qu’entreprise, nous sommes pleinement engagés dans l’industrie 4.0 et l’Internet des objets. Cela signifie, entre autres, que nous pouvons suivre nos machines à distance et déterminer si, par exemple, une maintenance s’avère nécessaire. C’est là ou se trouvera l’innovation dans les années à venir. Je constate également une forte croissance des licences et des licences croisées, de nouvelles formes de coopération pour lesquelles la PI est importante ».

Expertise externe

Malgré sa solide équipe de PI, Ewan Van Minnebruggen apprécie la coopération avec un bureau tel que V.O. « Ils ont notamment beaucoup plus d’expérience dans la conduite de procédures devant l’Office européen des brevets. Nous avons délibérément opté pour cette configuration mixte selon laquelle nous laissons des experts externes nous rejoindre. C’est logique : tout est devenu plus compliqué ces dernières années. Nous collaborons avec de nombreuses parties internes et externes pour l’ensemble du processus de développement de produits. Parfois, une innovation naît avec une université et avec notre personnel en Inde, en Chine et en Belgique. Rien que la question « Qui présente le brévet et où ? » est compliquée. Nous ne devrions donc pas aspirer à tout faire en interne. Il s’agit chez nous d’environ deux mille brevets ».

Images: © Atlas Copco

Ingénierie

‘Les brevets et les marques de commerce donnent à l'entreprise un avantage sur la concurrence.’

Steinar Henskes
Bird Control Group
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Steinar Henskes a toujours été fasciné par le laser. Il n’y a quelques années encore, celui-ci n’avait qu’une petite entreprise qui développait des applications recourant à la lumière du laser destinées, par exemple, à l'alignement de certains matériaux. Un soir, alors qu'il jouait avec une lampe laser dans un pré, il a remarqué que cela effrayait les oiseaux. « Ça m'a fait réfléchir », indique-t-il. « J'ai immédiatement vu l'opportunité et je me suis mis à lire tout ce qui se faisait dans ce domaine pour approfondir mes connaissances. Il y a bien sûr beaucoup d'endroits où la présence des oiseaux n'est pas souhaitée. Je me suis dit que s'il était possible d'utiliser le laser comme une sorte d'épouvantail moderne respectueux des animaux, j'avais alors trouvé un bon créneau. »

Particules de lumière groupées

Credits: Mats van Soolingen

C'est Albert Einstein en personne qui a découvert la lumière laser. Aujourd'hui, nous connaissons le laser grâce à ses applications dans les pointeurs que les gens utilisent pour faire des présentations, dans les lecteurs de CD etc. Il permet même de couper de l'acier. « En fait, le laser, ce n'est rien d'autre que des particules de lumière en faisceau », explique Steinar. « Il effraie les oiseaux parce qu’il les perturbe dans leur zone de confort. On peut comparer son effet à la réaction des gens quand une voiture arrive à très grande vitesse. Le corps réagit en indiquant qu'il y a un danger. Nous avons développé un rayon laser qui est sans danger pour les êtres humains et les animaux, mais qui permet d'obtenir un effet effrayant maximum sur les oiseaux. » L'intuition de Steinar Henskes s'est avérée être une idée en or.

Scepticisme sur le marché

Steinar a été le premier à développer un dispositif pour le secteur agricole. Celui-ci a pris la forme d'un dispositif qui fonctionne comme une lampe de poche permettant aux agriculteurs d'effrayer les oiseaux à distance. « Je cherchais des partenaires pour développer le produit, comme des sociétés de production. Mais j'avais aussi besoin d'un réseau de distribution pouvant vendre pour moi ce laser portatif. Et c'est là qu'on comprend quels sont les efforts qu'il faut déployer pour lancer un produit innovant sur le marché. Au début, les gens sont un peu sceptiques. Mais, quand j'ai montré des vidéos et fait des démonstrations, les gens ont pu voir que ça marchait vraiment. Une offre à bas prix et un peu de publicité ont alors fait le reste. » Lire les conseils d'innovation 1. Il n'est pas nécessaire qu'une invention soit tout à fait nouvelle pour être qualifiée d'innovation. Résoudre un problème existant avec un produit existant peut constituer une énorme avancée.
2. Henry Ford a dit un jour : « Si j'avais demandé aux gens ce qu'ils voulaient, ils auraient dit des chevaux plus rapides. » Ne vous laissez pas décourager par le scepticisme de départ du marché. Il faut penser grand. Le monde entier peut être votre marché.
3. Trouvez les bons partenaires. Connectez-vous aussi aux réseaux existants, par exemple pour la distribution de vos produits. Cela peut donner à votre entreprise un bon coup de pouce qui vous aidera à avancer dans la bonne direction.
4. Recrutez pour votre entreprise les personnes qui ont les connaissances et l'expérience nécessaires pour continuer à innover et permettre à votre entreprise de croître rapidement. Je ne suis moi-même pas diplômé d'une université technique, mais j'ai engagé des ingénieurs diplômés qui travaillent maintenant dans mon entreprise. Et mes investisseurs n’investissent pas seulement de l'argent dans l'entreprise, ils apportent aussi leurs connaissances et leurs contacts.
5. Veillez à bien organiser tout ce qui touche à la propriété intellectuelle, tant en ce qui concerne le produit que les marques. Cela contribue à la création de valeur pour votre entreprise et est aussi un atout dans le cadre de discussions avec des financiers et des investisseurs. C'est aussi un signe de professionnalisme. Vous avez un produit unique, mais est-il bien protégé ?
de Henskes.

Aéroports

Le nouveau produit incontournable destiné à effrayer les oiseaux et, ainsi, les chasser de certains lieux était désormais lancé. Les produits du Bird Control Group ont rapidement rencontré un vif succès au-delà des frontières, mais aussi dans d'autres secteurs. C'est d'abord le secteur des loisirs qui s'est montré intéressé, indique Steinar. « Et, du jour au lendemain, je me suis retrouvé assis autour d'une table à l'aéroport de Schiphol. Ces rencontres ont donné un énorme coup de pouce à l'entreprise. Schiphol voulait bien entendu un laser automatique, une sorte de robot capable de faire en sorte qu'une zone entière soit débarrassée de la présence d'oiseaux. » Depuis, nombre d'aéroports dans le monde entier sont clients de Bird Control Group.

Propriété intellectuelle

La nécessité de bien régler tout ce qui a trait à la propriété intellectuelle est apparu comme quelque chose d'essentiel au fur et à mesure de la croissance de l’entreprise. « Je me suis rendu compte que ce que nous faisons était vraiment unique », explique Steinar avec passion. Son but ultime est de faire de la technologie et des marques de Bird Control Group ce qui se fait de mieux sur le marché. « Nous avons maintenant trois brevets sur la technologie et un certain nombre de marques déposées. Cela nous confère un avantage sur la concurrence, mais surtout cela nous a apporté de nombreuses possibilités pour développer davantage encore l'entreprise. » Ainsi, par exemple, trois investisseurs informels ont fait le pas. Et ceux-ci bénéficient d’une sécurité supplémentaire car les marques et les brevets représentent une valeur certaine. V.O. Patents & Trademarks est le conseiller attitré en la matière de Bird Control Group.

Socialement important

Le groupe Bird Control vend maintenant les solutions laser dans environ 70 pays. Le nombre de secteurs qui les utilisent continue également de croître. L'agriculture, le secteur aéronautique, le secteur des loisirs et l'industrie ne sont que quelques exemples. « On peut penser aussi à l'industrie de la pêche. Chaque année, 300 000 oiseaux sont en effet les victimes malheureuses de la pêche. Nous plaçons maintenant aussi nos lasers sur les bateaux. Les oiseaux s'éloignent alors des lieux d’activités commerciales des humains. Ainsi, nous résolvons toujours un problème socialement important ! »

Johannes van Melle, associé chez V.O. Patents & Trademarks

« Innover est quelque chose d'important pour la coopération stratégique, la croissance, la poursuite du développement et l'amélioration des processus. Vous recherchez un financement pour pouvoir investir davantage dans votre entreprise ? Faites-vous les bons choix ? Dans ces phases, il est par ailleurs essentiel que vous organisiez efficacement tout ce qui a trait à la propriété intellectuelle. C'est ce que font les entreprises qui ont pignon sur rue. Elles savent comment ça marche. En votre qualité d'innovateur, il est important que vous soyez prêt à respecter ces lois économiques. J'appelle cela la patent reality. Les brevets offrent à l'entreprise une base économique solide qui lui permet de passer à l'étape suivante.

Credits Steinar Henskens image: Mats van Soolingen

Sciences de la vie

‘Si nous ne brevetons pas, nous perdons tout.’

Coen Breedveld
Levels Diagnostics
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« Notre solution est pertinente aux Pays-Bas », explique Coen Breedveld, « mais beaucoup plus aux États-Unis et dans les pays du pourtour méditerranéen. Si vous allez chez votre médecin dans ces pays avec un vague ‘problème avec vos poumons’, on vous prescrira vite des antibiotiques. Celui-ci soupçonne une infection bactérienne mais, s'il s'agit d'une infection virale, ces antibiotiques vous rendront encore plus malade qu’auparavant. Avec ce test, le médecin sait immédiatement quel est le problème. Principal défi et remarque : les médecins généralistes accepteront-ils cette innovation, sont-ils prêts à ajuster leur routine ? »

Question clé

« Pendant mes études de chimie, j'ai suivi la spécialisation ‘Science Based Business’ (activité commerciale à vocation scientifique). L’entrepreneuriat m’a toujours séduit, je voulais aussi m’y lancer après mes études. Et puis, surtout, traduire des connaissances scientifiques en un produit. Grâce à un concours d'idées autoorganisé parmi les étudiants, j'ai obtenu toutes sortes de bonnes idées pour les start-up. C'était le plus intéressant et m’a permis de connaître personnellement les étudiants. Qu'est-ce qui m'a le plus attiré ? C'est vraiment une nouvelle perspective sur un problème. De plus, c'est une question clé, il suffit de faire une recherche sur Internet. »

Parmi les professeurs

« Mais avant tout, il fallait savoir si notre nouvelle vision était vraiment inédite et aussi si elle fonctionnait. Nous avons commencé à parler aux professeurs, bien sûr en toute confidentialité, et à organiser le financement nécessaire. Parce qu'au départ, nous n'avons investi que de l'argent que nous avions gagné avec des compétitions et notre propre argent. Avec cet argent supplémentaire, nous pourrons vraiment commencer les recherches qui nous permettront de générer de la valeur et déterminer si notre marqueur est suffisamment précis. »

Subventions et études de marché

« J'y travaille 1,5 jours par semaine, en plus de mon autre métier de responsable de développement commercial. Maintenant, entre autres, je demande des subventions, je m’occupe de l'organisation et j'aborde des médecins généralistes et des hôpitaux. Notre objectif est de mettre le test sur le marché et bien sûr, nous ferons une demande de brevet. J'ai vite réalisé que quelque chose comme ça ne pouvait pas être rédigé par un profane – j'ai lu des brevets de 140 pages. En même temps, nous avions besoin de quelqu'un ayant une formation en sciences. Grâce à un contact au Bio Science Park à Leyde, nous avons été présentés à V.O. qui a les connaissances et l'expérience. Vous comprenez, si nous ne le faisons pas, la concurrence démantèlera bientôt notre puce et nous perdrons tout. Nous devons donc breveter notre solution. »

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Marques, dessins & modèles

‘Dès que l’atteinte au droit de la marque est avérée, les articles contrefaits sont détruits sur place.’

Sanrio
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Sanrio, l’entreprise japonaise derrière Hello Kitty, accorde des licences à des entreprises dans le monde entier, leur permettant d’utiliser le nom et l’image de la petite chatte au ruban rose. Dans le même temps, le marché est envahi de contrefaçons, nous apprend Noëlle Wolfs de V.O., représentant de Sanrio pour les marques au Benelux. « Afin de préserver la valeur de la licence de la marque, il est indispensable d’agir contre les contrefaçons. Faute de quoi, les détenteurs de la licence se demanderont pourquoi ils devraient payer. C’est pourquoi Sanrio est si actif en matière de douanes, entre autres choses. »

La douane possède un système capable de détecter les atteintes aux marques et aux modèles. Lorsque la douane démasque des parties suspectes aux aéroports ou dans les ports, le titulaire de la marque (ou le bureau en charge de défendre ses intérêts) en est informé. Des photographies aident à déterminer s’il s’agit d’articles de contrefaçon. Sanrio reçoit presque quotidiennement des signalements de douanes du monde entier. Dès que l’atteinte au droit de la marque est avérée, les articles contrefaits sont détruits sur place.

https://youtu.be/p0QSaaimnAw
Sciences de la vie

‘La propriété intellectuelle dans l'intérêt du patient.’

Floris Italianer
Hartstichting
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La Fédération investit chaque année des dizaines de millions d’euros dans une recherche scientifique pionnière dans le domaine des maladies cardiovasculaires. Cela permet l’accélération et l’amélioration du travail des scientifiques sur les traitements innovants et efficaces des maladies cardiovasculaires. La Fédération stimule la coopération entre les scientifiques et les experts médicaux aux Pays-Bas et veille à ce que les résultats de la recherche soient appliqués le plus vite possible aux patients.

Importance croissante de la PI

Le droit de la propriété intellectuelle (PI) joue un rôle de plus en plus important en ce qui concerne la recherche scientifique, et par conséquent les contrats de subventions. La recherche gagne sans cesse en complexité et de plus en plus d’intervenants différents y sont impliqués. Cela accentue le besoin de négocier de bons accords quant aux droits de PI des résultats de la recherche et de les fixer contractuellement.

Notre soutien

Sous la devise « Du cœur pour la cause » (Hart voor de Zaak), V.O. soutient financièrement la Fédération néerlandaise de Cardiologie depuis 2006. En 2018, nous sommes devenus en outre partenaire des connaissances. Nous fournissons des conseils stratégiques sur le droit de la propriété intellectuelle et aidons à établir des clauses contractuelles. La Fédération peut, le cas échéant, faire appel à l’expertise de V.O. pour développer ses positions et sa stratégie en matière de droits de PI.

Rapidité et rendement

L’approche stratégique de la PI offre de surcroît à la Fédération néerlandaise de Cardiologie la possibilité d’accroître ses revenus, lesquels peuvent ensuite être réinvestis dans la recherche scientifique. Des accords avantageux en matière de PI contribuent ainsi à l’accélération la recherche, afin que de nouvelles solutions aux maladies cardiovasculaires puissent être plus rapidement disponibles pour les patients.

Ingénierie

‘Avec un brevet, nous pouvons concéder sous licence notre technologie aux fabricants.’

Sören Blomaard
TANIQ
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« Il s’agissait à l’époque d’une mission d'étude pour voir si l’on pouvait commercialiser un brevet de l'université », explique Sören Blomaard. « Nous avons cherché à savoir si une technologie composite provenant de l'espace avait des possibilités d'application dans d'autres secteurs. Nous sommes d'abord allés voir des entreprises dans les industries offshore et automobile, notamment pour leur demander si elles étaient intéressées par cette innovation. Dans l'approche classique, vous développez quelque chose, puis partez de là. Mais, sur les conseils de l'incubateur technologique YesDelft, nous nous sommes d'abord adressés à l'utilisateur final. »

Changement de cap

C'est dans ces premières années que Sören Blomaard et ses partenaires découvrent que leur approche initiale de licence ne fonctionne pas. « Nous voulions concéder des licences pour nos technologies aux fabricants. Mais il est vite devenu évident que ceux-ci n'avaient ni les machines ni les connaissances nécessaires pour utiliser notre technologie. Nous avons donc commencé à développer des logiciels conviviaux pour rendre ces connaissances disponibles, ainsi que des robots afin d’automatiser de grandes parties du processus. Finalement, nous livrons tout clés en main, y compris le logiciel personnalisé et la formation du personnel pour contrôler les robots. » Les possibilités d'un modèle auto-développé d'analyse par éléments finis (‘finite element analysis’ - FEA) nous y aident : « Il nous permet de tester un prototype numérique dans toutes sortes de conditions fiscales. Nous avons donc moins besoin de faire d’onéreux prototypes physiques. Cela permet à toutes les parties d'économiser du temps et énormément d'argent. »

L'innovation au centre

L'un des grands projets a été un robot pour fabriquer de gros tuyaux en caoutchouc renforcé de fibres jusqu'à 1,5 mètre de diamètre pour le dragage et l'industrie minière. Il s'agit généralement d'un processus manuel à forte intensité de main-d'œuvre, souvent externalisé en Asie. TANIQ a conçu un logiciel et un robot pour automatiser la conception et le processus de conception. Sören Blomaard : « Notre robot est jusqu'à 80 % plus rapide et offre toujours la même qualité élevée. Il nous permet d’offrir aux fabricants occidentaux une solution pour fabriquer leurs produits (à nouveau) localement. » Tout est breveté ? « Dans certains cas, nous ne brevetons pas une invention. Elle est en effet si bien occultée dans le processus que nous choisissons délibérément de ne pas la rendre publique. Dans d'autres cas, nous travaillons avec V.O. Ils savent comment obtenir une large couverture pour un brevet et comment le rédiger. » Sören Blomaard est toujours enthousiaste à propos de TANIQ : « Ce que nous offrons répond à un besoin, nous récoltons d’ailleurs aussi désormais de grands projets. »

High-tech & Électronique

‘Ils comprennent très bien la dynamique de notre équipe : ils réfléchissent avec nous et sont flexibles. Cela nous permet de nous concentrer pleinement sur la course.’

Lennart Hessels
Brunel Solar Team
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Pas moins de sept fois, cette équipe d'étudiants de la TU Delft a remporté le titre mondial avec sa voiture solaire auto-construite. V.O. sponsorise l'équipe depuis 2015 et l'assiste par des conseils juridiques autour de la protection de la propriété intellectuelle.

Innover pour gagner

Dans le cadre du Bridgestone World Solar Challenge, des équipes d'étudiants d'universités du monde entier courent de Darwin à Adélaïde. Elles doivent concevoir et construire à la main la voiture solaire la plus rapide. L'équipe repousse les limites de ce qui est actuellement faisable et travaille avec les technologies et les matériaux les plus récents. Lennart Hessels, chef de la Brunel Solar Team : "Nous sommes une équipe très performante et nous innovons en permanence. Nous le faisons en collaboration avec nos partenaires. Nous jouons ainsi un rôle de pionnier dans le développement des voitures particulières du futur"..

Activez vos idées

V.O. sensibilise les étudiants à l'importance de protéger leurs innovations. L'enthousiasme et le défi dont ils font preuve à chaque course correspondent parfaitement à notre slogan "Activez vos idées". Ils sont pleins de bonnes idées et savent comment les transformer en nouvelles innovations qui aident à gagner la course. Et pour un monde meilleur, bien sûr", a déclaré Annelies de Bosch Kemper.

"Pour l'équipe Brunel Solar, il est essentiel de garder leurs innovations secrètes. Nous les aidons en examinant minutieusement les accords que l'équipe conclut avec ses partenaires, par exemple, et sur la base de ces conclusions, nous les assistons dans les étapes ultérieures de négociation ou de renégociation."

Lennart Hessels : "C'est bien que V.O. nous aide sur le plan juridique. Nous n'avons pas cette expertise dans l'équipe. Ils comprennent très bien la dynamique de notre équipe : ils réfléchissent avec nous et sont flexibles. Il s'agit vraiment d'une coopération basée sur la confiance mutuelle. Nous pouvons vraiment compter sur V.O. Cela nous permet de nous concentrer sur le jeu.

https://youtu.be/vFdK6x1SjAQ
Chimie

‘Un point unique de contact pour nos brevets, marques et questions juridiques fonctionne de manière très efficace.’

Reshma Bhansing
Neenah Coldenhove
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Coldenhove fournit les gros consommateurs industriels depuis des lustres. Elle a ainsi produit pendant des années la célèbre enveloppe fiscale bleue des Pays-Bas, mais a également obtenu un grand succès avec le papier de transfert par sublimation Jetcol®. Ce papier est constitué de papier de base avec un revêtement spécial. Il est utilisé pour l’impression de vêtements (de sport), mais aussi pour le textile de maison et la signalétique comme les drapeaux et les banderoles.

Sublimation et transfert

Reshma Bhansing, chef de produit chez Neenah Coldenhove : « Le papier de transfert est utilisé dans une imprimante à sublimation. L'imprimante imprime le motif avec de l'encre de sublimation sur le papier. Une presse à chaud ou une calandre – un rouleau – imprime ensuite le motif sur le textile à environ 190 degrés Celsius. Lors du processus de sublimation, la chaleur de la presse fait en sorte que les encres du papier passent de la forme solide à la forme gazeuse. L'encre pénètre ainsi dans le substrat ; le polyester qui doit être imprimé. »

L'alternative par excellence à la sérigraphie

Reshma Bhansing : « Le papier Jetcol a une limite : pour pouvoir l'utiliser, le textile doit être composé d'au moins 65 % de polyester. C'est pourquoi, après le succès de Jetcol, nous avons cherché une solution nous permettant également d'imprimer des textiles fabriqués à partir de fibres naturelles – comme le coton et le lin. Jusqu’à présent, la méthode de sérigraphie traditionnelle avec encre pigmentaire était utilisée ou la qualité des solutions numériques actuelles n’était pas encore satisfaisante. Avec Texcol, nous avons effectivement trouvé un moyen d’offrir la qualité exigée par le marché. »

Investissement limité et respect de l'environnement

Reshma Bhansing : « Le Texcol est un papier numérique de transfert de pigment qui permet l'impression industrielle sur des fibres naturelles. L'application de divers types de revêtements sur le papier permet, entre autres choses, d'obtenir une qualité d'impression élevée. En outre, l'encre pigmentée garantit que le motif sur les matériaux ne se décolore pas s’il est exposé aux rayons UV. Un autre gros avantage est que l'utilisation de Texcol est un processus à sec. Il n’est pas fait recours à l’eau et aucun pré- et post-traitement du textile ne s’avère nécessaire. Cela raccourcit le processus de production et est mieux pour l'environnement. Cela requiert un investissement relativement faible pour nos clients. Ils peuvent en effet également utiliser le papier et l'encre pigmentée dans leur imprimante à sublimation actuelle. Notre invention pourrait bien être la clé pour que nos clients passent à de nouvelles applications d’impression numérique, ce qui leur permettra d'exploiter de nouveaux marchés. »

https://www.youtube.com/playlist?list=PLN0rmg62_JGcKqcSxXF94jVtCejKKwsxO

Bureau de services complets

V.O. aide Neenah Coldenhove depuis des années pour ses demandes de brevet, l’enregistrement de marques telles que Jetcol et Texcol, ainsi que pour des services juridiques supplémentaires. Reshma Bhansing : « V.O. connaît maintenant fort bien notre entreprise. Cela fait qu’il est très agréable de travailler avec un partenaire disposant de tous les services sous un même toit. V.O., par exemple, surveille également régulièrement la rédaction de contrats ou les conditions de vente. »

Conscients de la valeur de la propriété intellectuelle

L’innovation est clairement dans l’ADN de Neenah Coldenhove. Reshma Bhansing : « Les nouvelles idées sont d'abord soumises à notre comité d'innovation. » Henri van Kalkeren, mandataire en brevets chez V.O., est fier de travailler pour Neenah Coldenhove : « L’industrie du papier est déjà ancienne, mais ce que l’entreprise fait est absolument novateur. Ils regardent par-delà leurs limites et sont conscients de la valeur de leur propriété intellectuelle. En conséquence, nous sommes toujours vite au courant de ce qui se joue dans l'entreprise. Cela nous permet de nous adapter rapidement et d’avoir toujours une longueur d’avance sur le marché. »

Chimie

‘La bonne coopération s’exprime dans les détails.’

Pieter Imhof
BioBTX B.V.
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BioBTX a une mission. Pieter Imhof, PDG de BioBTX B.V. : « Notre idéal est qu'il n'y ait plus de déchets plastiques dans le monde, qu'il existe à nouveau une solution pour tout. Plus de cinquante pour cent des déchets plastiques sont difficiles à séparer et sont maintenant généralement brûlés ou jetés. Il s’agit principalement des mélanges plastiques de matériaux multicouches comme les sacs de chips ou les composites. BioBTX a une solution qui nous permet de réutiliser ces flux de déchets. »

Moins de plastiques à base de pétrole

L'essence de la technologie réside dans la combinaison de deux procédés de traitement des matières premières, à savoir la pyrolyse et la catalyse. Dans un procédé de pyrolyse classique, les plastiques sont chauffés à une température de 400 à 600 degrés Celsius dans un réacteur sans addition d'oxygène. Les grosses molécules organiques (provenant de matériaux naturels et contenant du carbone) sont ensuite décomposées en molécules organiques plus petites. Le produit final (par exemple de la bio-huile) peut être utilisé comme carburant pour les moteurs ou les navires, mais ne convient pas immédiatement comme diesel ou essence.

Pieter Imhof : « Une étape supplémentaire du procédé – la catalyse – assure ensuite la conversion sélective de ces petites molécules organiques. Cela fournit de précieux éléments de construction chimiques. Dans notre cas, le résultat de la combinaison de la pyrolyse et de la catalyse est le BTX, à savoir les composés aromatiques que sont le benzène, le toluène et le xylène. Il s’agit de matières premières importantes pour la production, oui, de plastique. Ainsi, le cercle est à nouveau bouclé et les plastiques n’ont plus besoin d’être fabriqués à partir de pétrole. »

Une question de détails

BioBTX a lancé un processus de brevetage de son invention. Pieter Imhof : « Nous sommes une entreprise spécialisée dans la recherche. Nous voulons protéger autant que possible les inventions prometteuses. » V.O. les conseille sur l'enregistrement de la technologie dans diverses demandes de brevet. Annemiek Tepper, mandataire en brevets chez V.O. à Groningue : « Le marché de la durabilité et des déchets fourmille actuellement d’inventions. Il faut ensuite trouver les détails pour avoir une chance de réussir. » Spécialisée dans la recherche, BioBTX a depuis acquis beaucoup de connaissances sur les brevets et les revendications. Pieter Imhof : « Nous fournissons des informations sur la technologie, les résultats et la littérature. V.O. est parfaitement capable de traduire cela en une demande de brevet. » Cela conduit également à de bonnes discussions. Annemiek Tepper : « C'est une belle interaction. Avec nos questions critiques, nous obtenons une image plus claire du caractère distinctif de BioBTX. Cette coopération et analyse des détails sont importantes pour la protection de ce type de propriété intellectuelle (PI). »

Passer à l’échelle supérieure grâce aux licences

BioBTX applique encore actuellement sa technologie au niveau pilote, mais l'entreprise souhaite conquérir le monde. Pieter Imhof : « Nous sommes prêts à passer de notre installation pilote néerlandaise à des usines plus importantes dans le monde entier. » BioBTX souhaite délivrer une licence pour les installations de traitement des déchets existantes et nouvelles. « Une position solide en matière de PI est cruciale sur ce plan ».

Ingénierie

‘Notre brevet permet à nos clients de produire plus efficacement.’

Christian Stelzl
Ingenieursbureau Stengel GmbH
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Christian Stelzl, PDG de Stengel : « L'ingénieur Werner Stengel, le gourou de la montagne russe, a jadis commencé par concevoir des autos tamponneuses. Plus tard, il a été le premier à imaginer des montagnes russes dotées d'un looping sûr. L'idée d'une nouvelle montagne russe vient du constructeur, notre client, ou du propriétaire. Nous effectuons ensuite les calculs sur la conception de la construction afin que la montagne russe réponde à toutes les exigences et puisse être fabriquée. À cela s’ajoute que nous sommes toujours à la recherche d’innovations qui rentabilisent la fabrication. »

Montagne russe avec une colonne vertébrale

L'une des innovations est celle d'une amélioration de la fixation des ‘backbone-railtracks’ (rails de colonne vertébrale). La construction de ce type de montagnes russes comprend deux tubes en acier – la piste de base sur laquelle le train circule – et un tube épais, la colonne vertébrale, qui confère à la piste sa fermeté et absorbe les forces. Cette construction est utilisée sur les grandes montagnes russes avec des loopings (inversions). Christian Stelzl : « Le défi consiste toujours à relier la colonne vertébrale de la montagne russe à la piste, surtout quand il s’agit d’une piste en rotation. Jusqu'à présent, cela a été fait avec des formes en acier creuses qui devaient toutes être fabriquées sur mesure. Mais nous avons trouvé une solution plus ingénieuse pour ce faire. »

Produire plus efficacement grâce à une conception plus ingénieuse

La nouvelle construction remplace les tubes de transfert par de simples plaques. Christian Stelzl : « Nous pouvons désormais nous contenter d’un seul type de plaque et faire l’impasse d’un travail sur mesure onéreux. Même s'il y a un tournant dans la piste, les plaques peuvent toujours être facilement fixées de la même manière par rapport à la colonne vertébrale. Les plaques sont composées de moins de matériaux, ce qui les rend plus légères et donc moins coûteuses à produire. Parallèlement, la stabilité de la construction de la piste est maintenue. C'est intéressant pour notre client, le constructeur de la montagne russe. »

Un brevet a depuis été obtenu en Allemagne pour la conception. La demande de brevet en Europe, en Chine et aux États-Unis est actuellement en cours. Christian Stelzl : « Nous appliquons déjà le concept pour construire de nouvelles montagnes russes. Grâce au brevet pour la conception, notre client a immédiatement un avantage sur la concurrence car il peut produire bien plus efficacement. »

https://www.youtube.com/playlist?list=PLN0rmg62_JGc7MSs71hN0NLHNtcdGvHCn

Un processus de brevet itératif

La préparation de la demande de brevet s'est déroulée en bonne concertation. Christian Stelzl : « Ce qu’il y a de mieux quant à la coopération avec V.O. c’est que nous parlons le même langage technique. Nous n'avions besoin que de demi-mots pour nous comprendre. Le mandataire en brevets a été capable de formuler très clairement des détails complexes dans la demande de brevet. » Lutz Keydel, mandataire en brevets chez V.O. Munich : « Nous sommes tous deux ingénieurs civils, cela nous aide énormément. Le processus s'est déroulé de façon itérative. Nous avons eu des contacts intensifs, aucune question n'était superflue. Cela nous a permis de peaufiner sans cesse le texte. »

Ingénierie

‘Nous ne commercialisons rien qui n’ait le potentiel d’être breveté.’

Stefan Brouwer
MCi
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D’Audi à Pagani Zonda

MCi MCi a débuté sous le nom d'Industrie Koot Utrecht (IKU) en 1935 et s'est spécialisé dans la production d'actionneurs de rétroviseurs automobiles dans les années 1970. Anton Koot – qui fut le premier inventeur d'un actionneur de rétroviseur – les fournit à BMW depuis 1967. conçoit et produit des actionneurs de rétroviseurs automobiles. Ce sont des pièces électromécaniques qui ajustent la position du verre du rétroviseur et peuvent les faire se rabattre. Chaque année, MCi produit plus de 80 millions d'actionneurs de rétroviseurs dans le monde. Avec une part de marché de 35 %, il est le leader du marché dans ce domaine. MCi fournit principalement les fabricants de rétroviseurs qui fournissent leurs rétroviseurs à de nombreuses marques automobiles, allant de A pour Audi à Z pour Pagani Zonda. Par ailleurs, dans le développement de produits, l'entreprise travaille souvent directement avec les services de conception des principaux constructeurs automobiles.

L’innovation dans l’ADN

L'innovation est dans l'ADN de MCi. La protection de la propriété intellectuelle par des brevets est donc intégrée dans le processus de conception de l'entreprise. Stefan Brouwer, ingénieur de recherche principal chez MCi, a déclaré : « Nous ne commercialisons rien qui n’ait le potentiel d’être breveté. Avec un brevet, nous voulons empêcher la contrefaçon de nos produits, ce qui nous permet de sécuriser autant que possible notre position sur le marché et nos marges. »

Une coopération sans faille

Les brevets des produits mécaniques et électroniques produits par MCi sont regroupés dans 80 ‘familles de brevets’. « Nous travaillons avec V.O. depuis 1963. Ils nous connaissent de bout en bout », explique Stefan Brouwer. « Nous travaillons ensemble en toute transparence. MCi lui-même est très actif dans la protection de ses brevets », souligne Bernard Ledeboer, mandataire en brevets chez V.O.

Redoutable stratégie de brevets

Certes, sur le marché concurrentiel où MCi exerce ses activités, une solide stratégie de brevets peut faire la différence. « Nous protégeons naturellement nos nouveaux produits. Mais également quand nous améliorons un produit existant, nous examinons de très près comment un concurrent pourrait améliorer ses produits. Nous essayons ensuite de bloquer cette piste de solution avec notre propre brevet », explique Stefan Brouwer.

Affaire de contrefaçon de brevet

La stratégie de brevets et le portefeuille de MCi sont en bon ordre. Ce fut l'une des premières entreprises (néerlandaises) à avoir un brevet en Chine. En 2014, MCi a signalé une violation d'un de ses brevets par un concurrent chinois. Il a décidé d'intenter un procès devant le tribunal des brevets chinois. « Pour nous, cela en valait la peine. Les bénéfices que nous pouvons tirer de cette affaire sont des dizaines de fois supérieurs aux coûts du procès lui-même. Par ailleurs, nous ralentissons ainsi la croissance de nos concurrents », explique Stefan Brouwer. V.O. a pris les devants dans cette procédure judiciaire. Bernard Ledeboer : « Nous avons beaucoup appris ensemble. Bien que les systèmes juridiques chinois et néerlandais fonctionnent de façon très différente, nous sommes déjà parvenus à prouver que nous avions raison. »

Préparer l’avenir

Les constructeurs automobiles utilisent de plus en plus des caméras orientées vers l’avant et l’arrière. MCi a les yeux rivés sur l'avenir. Stefan Brouwer : « Nous anticipons les nouveaux souhaits du marché en adoptant d’ores et déjà des positions stratégiques en matière de brevets. » « La gestion active et flexible de la protection de la propriété intellectuelle pour les nouvelles applications s’avérera payante à l'avenir », confirme Bernard Ledeboer qui parle d’expérience.

Sciences de la vie

‘Si nous n’avions pas pu breveter notre technologie, nous ne nous serions pas lancés dans cette aventure.’

Pim Lindhout
Solynta
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En 2011, le directeur de Solynta, Pim Lindhout, s’est littéralement attiré les foudres du secteur. Le projet d’amélioration hybride de pommes de terre n’avait aucune chance, pensait-on. Grâce à sa nouvelle technologie d’amélioration génétique, des variétés de pomme de terre de haute qualité peuvent être cultivées plus rapidement et avec beaucoup moins de pesticides. Comme l’entreprise de Wageningen utilise des semences de pomme de terre comme matière première au lieu de plants volumineux, cela présente aussi des avantages logistiques majeurs. Aujourd’hui, l’entreprise en est au stade où les pommes de terre hybrides seront testées commercialement pour la première fois cet automne.

Une icône nationale

Depuis 2015, Solynta fait l’objet de beaucoup d’admiration. L’entreprise est une spin-off de De Ruiter Seeds et a été désignée « Icône nationale » l'an dernier par le ministère néerlandais des Affaires économiques : une reconnaissance officielle des innovations les plus impressionnantes. Pim Lindhout : « Après cette nomination, nous sommes allés directement au studio de télévision de la célèbre émission-débat néerlandaise « De Wereld Draait Door ». Ces dernières années, il a délibérément cherché à s’approcher de la presse : « Les investisseurs du marché sont toujours à la recherche de signaux indiquant que l’invention fonctionne réellement et qu’elle présente un potentiel. Cela ne fonctionnera pas si vous restez bricoler chez vous au grenier, sans faire du bruit. » De divers investisseurs sont désormais de la partie.

https://youtu.be/AIi0_4EZoyE

Des pommes de terre hybrides

La pomme de terre est l'une des cultures vivrières les plus importantes au monde. Le potentiel économique de l'invention de Solynta est énorme. Pim Lindhout : « Grâce à cette invention, nous améliorons la sécurité alimentaire du monde entier. Si tout se passe bien, nous pourrons par exemple créer une double résistance aux maladies de la pomme de terre en deux ans de temps, or cela prend habituellement trente ans. » Ces produits suscitent désormais un vif intérêt auprès du secteur professionnel de la pomme de terre, à l’instar des entreprises actives dans l’amélioration génétique, des entreprises de transformation et des acteurs mondiaux de la biotechnologie.

Les brevets

Pim Lindhout : « Je suis moi-même le père spirituel de la pomme de terre hybride, je peux donc très bien expliquer ce que signifie la technologie. Mais mon langage est totalement inapproprié pour une demande de brevet, je préfère laisser cela à V.O. Cela a été un processus laborieux : vous devez expliquer la valeur de l’innovation et fournir des preuves convaincantes. Pour ce faire, nous avons notamment laissé à des spécialistes du monde entier le soin d’expliquer l’aspect révolutionnaire de notre technologie. Ce brevet octroyé est crucial : si nous n’avions pas pu breveter notre technologie, nous ne nous serions pas lancés dans cette aventure. »

Ingénierie

‘C’est précisément en partageant ce genre de choses et en travaillant ensemble que cette technologie va progresser.’

Johannes Peschel
Kitepower
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Kitepower a le vent en poupe ces dernières années. En 2014, ils ont reçu un million d’euros de subventions de la Commission européenne et l'an dernier ils ont remporté le prix de la Dutch Innovation Competition (DIC) du ministère de la Défense néerlandais. Cette initiative est parrainée par V.O. Patents & Trademarks. L’entreprise a également participé à la dernière manche des Accenture Innovation Awards 2017. Le Berlinois Johannes Peschel est un passionné de cerfs-volants et de kitesurf. « J'ai découvert que l’Université de technologie de Delft disposait d’énormément de compétences dans ce domaine, notamment grâce à un groupe de chercheurs piloté par Wubbo Ockels. » Il a déménagé à Delft et s'est complètement immergé dans le projet. Il a ensuite fondé la start-up Kitepower sur le campus de l’Université de technologie de Delft, avec son professeur.  

Comment ça marche  ?

Les éoliennes sont chères à construire et à entretenir. Johannes Peschel : « Le potentiel de notre approche est clairement une évidence pour moi. Vous n'avez besoin que de la moitié des coûts matériels et de dix pour cent seulement des coûts de maintenance pour nos cerfs-volants, alors que le rendement énergétique est supérieur. » Le travail se déroule comme suit : un robot lance un grand cerf-volant sur un câble. Le cerf-volant actionne une dynamo sur le sol jusqu'à ce que le câble soit complètement déroulé. À ce stade, le robot envoie le cerf-volant hors du vent et la dynamo devient alors un moteur qui le ramène le cerf-volant. La technologie permet de mieux utiliser les vents forts jusqu'à des centaines de mètres.

https://youtu.be/lnXkxK_w5To

La Défense entend devenir plus durable

Le ministère néerlandais de la Défense fait partie des clients rêvés. Johannes Peschel explique : « Ce ministère dépend du diesel en tant que source d’énergie dans les régions éloignées. Cela coûte énormément d'argent et ils veulent évoluer vers une énergie plus durable. Kitepower s’avère alors une alternative intéressante et simple. Mais l’on peut bien sûr imaginer bien d'autres utilisations. De plus en plus de villages isolés en Chine s’électrifient, cela pourrait donc aussi être idéal dans ce cas. Ou alors pour les festivals ou bien plus grave – dans les régions sinistrées. Partout où le diesel est actuellement utilisé. »

Le brevet et le partage des connaissances

Il gère toutes les questions de brevets avec V.O. Patents & Trademarks. « Nous avons beaucoup investi et aimerions bientôt lancer notre invention sur le marché et donc en tirer profit. Nous partageons d’ailleurs bon nombre de nos résultats de recherche. Cette technologie en est encore à ses balbutiements et le potentiel du marché est immense. C’est précisément en partageant ce genre de choses et en travaillant ensemble que cette technologie va progresser. »

High-tech & Électronique

‘Le brevet VoiceMint : un prototype d'ingéniosité,’

Ward van der Houwen
Hanzehogeschool Groningen
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L’université de Groningue (Rijksuniversiteit Groningen [RUG]), le centre médical universitaire de Groningue (Universitair Medisch Centrum Groningen [UMCG]) et l’École supérieure Hanze des sciences Groningue appliquées ont fait breveter VoiceMint par le biais du bureau de brevets V.O. Et ils se mettent désormais à explorer le marché plus en profondeur.

Le VoiceMint est une idée de Ward van der Houwen, enseignant à temps partiel en Design Engineering (conception technique) à l’École supérieure Hanze des sciences appliquées, mais aussi concepteur indépendant et superviseur de l’innovation. Le VoiceMint a la forme et la taille d’une pastille de menthe et a recours à la technologie des télécommunications. C’est un petit disque sans fil doté d’un haut-parleur, d’un processeur, d’un capteur et d’une pile. « Vous le placez librement dans la bouche, contre la joue. Comme le capteur détecte la lumière lorsque vous ouvrez la bouche, il produit un son bourdonnant audible. Des mots compréhensibles peuvent alors être formulés en fonction de la position de la bouche, de la langue et de la mâchoire », explique Van der Houwen.

Plus facile d’utilisation

Van der Houwen travaille déjà dans le monde médical depuis un certain temps. Il a obtenu son doctorat à l’université RUG/UMCG en 2012 avec sa version améliorée de la valve de phonation dans le cou. Jusqu’à présent, c’est le dispositif utilisé par les personnes qui n’ont plus de larynx ni donc de cordes vocales à la suite d’une opération. « Le VoiceMint – qui est un perfectionnement de cette technologie – est plus facile à utiliser qu’une valve de phonation. Il n’est par exemple plus nécessaire de placer une valve dans le cou et le patient n’a pas à en tenir compte lorsqu’il prend sa douche. »

Utile et ludique

Un prototype du VoiceMint a été fabriqué pour permettre notamment à Van der Houwen de protéger son idée. Karel de Jong, mandataire en brevets chez V.O., l’a guidé dans cette démarche. « Breveter l’invention était un défi. Nous avons ainsi dû tenir compte du brevet d’une prothèse phonatoire intra-orale déjà connue, mais qui est, elle, fixée à la denture. Il est également intéressant de noter que le VoiceMint n’a pas seulement une application médicale. Il peut même servir de jouet, car vous pouvez aussi l’utiliser pour faire des petites voix rigolotes. Nous avons donc dû faire preuve d’ingéniosité lors de la rédaction des revendications de brevet. » Le RUG/UMCG a finalement obtenu le brevet pour le VoiceMint en février 2019 .

Continuer à développer ensemble

Le brevet est utilisé sous licence par l’École supérieure Hanze des sciences appliquées dans la ville d’Assen. Heinrich Johannes Wörtche, conférencier en TIC & technologie des capteurs est enthousiaste : « Le fait que cette extraordinaire technologie nous soit proposée est unique. C’est un projet qui nous a permis de rédiger nous-mêmes le plan d’affaires, un excellent projet d’apprentissage pour nos étudiants. Dans notre atelier sur l’innovation à Assen, des équipes d’étudiants de « Hanze » travaillent sur divers projets d’apprentissage. Ils continueront également à y développer le VoiceMint. »

Les universités se muent en entrepreneurs

L’École supérieure Hanze des sciences appliquées souhaite qu’avec cette startup réussi le secteur de la santé de la région manifestera enfin son intérêt. De Jong de V.O. : « L’expérience montre qu’une invention ne devient un succès commercial que si une partie animée d’un fougueux esprit d’entreprise s’y engage à fond. Il est encourageant de constater que des Instituts de recherche telles que les universités ne cessent de progresser en matière d’entreprenariat. En outre, en réfléchissant d’emblée à la valeur marchande potentielle que peut recéler la propriété intellectuelle d’une invention, les innovations peuvent générer un meilleur rendement. »

Ingénierie

‘ La gestion active de la propriété intellectuelle a certainement contribué à ce succès. ’

Arjan van der Plaats
XVIVO Perfusion
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C’est en 1999, lors de son doctorat à l’UMCG de Groningue, qu’Arjan van der Plaats a eu l’idée d’une machine avec laquelle rincer avec du sang des organes prélevés : la perfusion d’organes. Avec son professeur, il crée la société Organ Assist. En vue de demander un premier brevet – pour un système de perfusion du foie – ils font appel à des mandataires en brevets de V.O. Patents & Trademarks.

« Une partie importante de la méthode décrite est l’utilisation de deux pompes, l’une qui pompe continuellement et l’autre qui pulse », explique Van der Plaats. « Nous imitons ainsi le rythme cardiaque. » Un brevet a également été demandé pour un deuxième appareil – pour le rinçage des reins – cette fois pour ‘l’ingéniosité’ de la conception. « Cela permet aux chirurgiens, par exemple, de ne plus avoir à connecter manuellement les vaisseaux sanguins à la pompe. »

Stratégie de brevets intelligente

La troisième étape est une application permettant de rincer les organes quand ils se trouvent encore dans le corps du donneur décédé. « Ce qui est inédit est que nous avons aussi pu breveter le traitement. Normalement, ce n’est pas possible : chaque patient doit avoir accès à un traitement médical. Mais les conseillers de V.O. ont remarqué que nous traitions un organe, et non un patient. Nous ne disposons tout simplement pas de ce genre d’expertise juridique en tant que société. 

Van der Plaats est régulièrement surpris par les conseils des mandataires de V.O. « Je viens souvent avec une demande spécifique. Ce qui me frappe, c’est qu’ils ne se contentent pas de la jeter sur le papier, mais continuent à poser des questions à ce sujet et explorent tout ce qui est susceptible d’être brevetable. De cette manière, ils garantissent que le brevet couvre également les développements futurs du concept. »

Les investisseurs franchissent le Rubicon

D’autres innovations et brevets ont suivi, et la gestion active de la propriété intellectuelle a pris une place importante dans les activités . « Nous sommes une véritable entreprise de R&D : la base est constituée par nos connaissances et notre expertise. Nous devons les protéger afin de les mettre en valeur. De plus, la première question de nos investisseurs est toujours la suivante : votre technique est-elle déjà protégée ? Sinon, un concurrent pourrait la copier sans problème. Hors de question alors qu’un investisseur franchisse le Rubicon. »

Grâce notamment aux brevets, elles prospèrent, avec une gamme unique de produits et une position de leader mondial dans le domaine de la perfusion d’organes Les gens deviennent de plus en plus vieux et souffrent davantage de diabète ou d’obésité. La qualité des organes disponibles diminue donc. En rinçant un organe avec un appareil à perfusion, à savoir en le nourrissant et en l’alimentant en oxygène, on perd moins de qualité. En outre, avec une telle machine, les médecins peuvent tester un organe en dehors du corps. Ainsi, de nombreux organes auparavant déclarés impropres peuvent désormais être malgré tout utilisés à l’issue d’un test positif. Grâce à la perfusion d’organes, davantage d’organes peuvent être transplantés.Cela entraîne de nouveaux défis. « Au bout de deux ans et demi, la demande de brevet valables à l’échelle mondiale a dû être poursuivie en phases nationales. Nous ne le faisons que dans les pays où le nombre de clients est suffisant. Ici aussi, c’est V.O. qui prend les devants. Nous disons parfois : V.O. est notre service des brevets. »

https://youtu.be/rUU4BKiiEaA

Sciences de la vie

‘La valorisation est notre principale préoccupation.’

Ad van Gorp
Lead Pharma
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Van Gorp : « Comment pouvons-nous démontrer les connaissances que nous apportons à l'innovation totale et, par conséquent, les valoriser ? Il s'agit là d'une question importante dans toute collaboration, et, par conséquent, d'un aspect fondamental d'un contrat de collaboration. Dans le cadre d'une collaboration, il faut savoir gérer les intérêts en présence, mais aussi les émotions. Ce qui, au début, est de l'enthousiasme peut ensuite, parfois, se transformer en déception dès que l'on fait face à un obstacle ou une divergence d'opinion. Notre expérience nous a appris que si vous ne concluez pas dès le départ des contrats bien ficelés en matière de propriété intellectuelle (PI), vous ne pourrez quasiment pas vous rattraper ultérieurement dans le processus de collaboration. Sans l'assistance de notre conseil en brevets et de notre avocat chez V.O., nous ne sommes pas en mesure de faire chaque fois le nécessaire en la matière puis de procéder à la veille et aux contrôles que cela implique. »

Un contrat sur mesure

Frits Michiels est le conseil en brevets de – entre autres – Lead Pharma. Celui-ci approuve les propos de Van Gorp : « Coucher sur papier la collaboration dans un contrat bien pensé est un aspect régulièrement sous-estimé. Je constate souvent que, lorsque les entreprises commencent à travailler ensemble, elles partent du principe qu'elles resteront en bons termes l'une avec l'autre. Ensuite, elles recherchent un contrat standard sur un site Web, et le tour est joué ! Mais toute collaboration n'est pas idéale et c'est justement lorsqu'il y a un désaccord qu'un contrat bien rédigé se révèle être quelque chose d'une grande importance. Avec un contrat standard, vous découvrez souvent qu'aucune solution n'a été prévue pour les problèmes qui se posent. Nous assistons bien entendu nos clients aussi dans une telle situation. Mais le conseil que nous donnons est de rédiger un contrat sur mesure pour chaque collaboration. De cette manière, il est possible d'organiser la relation dans ses moindres détails, même dans les cas où vous ne parvenez pas à résoudre le problème en concertation commune. »

Une stratégie bien pensée

« Il faut faire appel à des personnes qui connaissent les tenants et aboutissants juridiques, tout en étant capables de veiller à vos intérêts en matière de propriété intellectuelle », conclut M. Van Gorp. « La compétence de V.O. en matière juridique et dans le domaine de la propriété intellectuelle est quelque chose de fondamental pour nous. Recourir à un avocat avec un domaine d'intervention plus général peut contribuer à améliorer la qualité des contrats. Toutefois, ce qui fait alors défaut, est une stratégie ciblée et bien réfléchie en matière de propriété intellectuelle. Celle-ci est déterminante pour parvenir à convertir des idées, une technologie et des brevets en valeur. »